L’ambassadeur d’Algérie en République démocratique du Congo s’est ainsi exprimé au cours d’une réception organisée samedi en sa résidence, en marge de la fête nationale célébrée le 5 juillet de chaque année. Le diplomate algérien,Toufik Djouama, a fait observer que cette réception a coïncidé avec la fête nationale de la RDC et aussi du retour de la relique du héros national, Patrice-Emery Lumumba. Pour cela, une minute de silence a été observée en mémoire du héros national Lumumba et des vaillants et glorieux martyrs de l’indépendance de deux pays. Aussi, cette réception a été auréolée par la présence des amis de la RDC, des anciens étudiants congolais d’Algérie regroupés au sein d’une association, de la communauté nationale algérienne. Pour le diplomate algérien, c’est une opportunité de partager et de célébrer cette fête en famille. M. Toufik Djouama a vivement salué la présence remarquée des anciens étudiants congolais d’Algérie ainsi que quelques professeurs ayant dispensé les cours dans son pays.

Pour ce diplomate, cette association représente une passerelle entre les deux pays. C’est donc un symbole de relations dans la mesure où elle présente une réelle volonté de rapprocher les deux peuples et de contribuer à l’amélioration des échanges dans les différents domaines entre les deux pays. “Cette association constitue pour nous un symbole de l’amitié et de la fraternité”, a ajouté Toufik, avant de remercier son représentant pour cette initiative et d’assurer l’appui dans ses actions pour l’avenir par rapport aux activités qui maintiennent leur attachement et leur contact avec l’Algérie.

Approché par Ouragan.cd, le diplomate algérien a martelé que cette journée revêt d’une importance capitale parce que son pays célèbre les 60 ans depuis la proclamation de son indépendance. Il a souligné qu’après 130 ans d’occupation française et sept ans et demi de lutte acharnée du peuple algérien pour sa souveraineté, cette journée est significative dans la mesure où le peuple algérien célèbre également la fête de la jeunesse du fait qu’il s’agit un moment de se rappeler du passé “douloureux” et préparer l’avenir pour la jeunesse. Il a précisé qu’après 60 ans, l’Algérie a réalisé beaucoup de progrès dans différents domaines quand bien même, il y a encore à faire. Voilà pourquoi, poursuit-il, les autorités algériennes se sont engagées de travailler ensemble, de solidifier l’unité nationale pour mieux préparer l’avenir. L’on se rappelle que pour fêter ses 60 ans d’indépendance, le président algérien Abdelmadjid Tebbourne, a consacré un budget conséquent de près de 6 milliards de dinars pour la couverture des festivités commémorant cet événement. Plusieurs activités ont été retenues entre autres les activités scientifiques et académiques historiques importantes. A cela s’ajoute la publication de pas moins de 150 ouvrages, notamment des livres référentiels sur l’histoire de l’Algérie, la réalisation d’oeuvres audiovisuelles historiques.

Cette date, très chère pour le peuple algérien, est un fort moment de recueillement et de respect à la mémoire des glorieux Martyrs de la Révolution algérienne et celle de toutes et tous ceux qui ont tout sacrifié pour que le pays recouvre sa souveraineté et sa dignité.