La vice-Première ministre à l’Environnement et développement durable l’a déclaré jeudi à l’ouverture de la réunion internationale cruciale sur l’environnement qui se tient à Stockholm en Suède.

“Nous attendons un financement équitable en échange de services rendus par nos forêts. Par application du principe pollueur-payeur, cette compensation ne doit pas être considérée comme une aide au développement mais plutôt un droit”, a-t-elle expliqué.

Cette réunion de haut niveau qui prendra fin vendredi 03 juin, fait suite à des mois de consultations et de discussions avec des particuliers, des communautés, des organisations et des gouvernements du monde entier. Elle est organisée sous le thème : “Stockholm+50 : une planète saine pour la prospérité de toutes et tous – notre responsabilité, notre chance”.

Stockholm+50 commémore la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain de 1972 et célébre les 50 ans d’action environnementale mondiale.

En reconnaissant l’importance du multilatéralisme pour la lutte contre la triple crise planétaire de la terre (climat, nature et pollution), l’événement vise à servir de tremplin pour accélérer la mise en œuvre de la décennie d’action des Nations unies en vue d’atteindre les objectifs de développement durable.

Les assises de Stockholm s’attellent également sur le programme de développement durable à l’horizon 2030, l’accord de Paris sur les changements climatiques, le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 et à l’adoption de plans de redressement écologiques à la suite de Covid-19.

En marge de la rencontre Stockholm 50, Ève Bazaiba s’est entretenue avec Alok Sharma, président désigné de la COP26 sur l’état d’avancement des préparatifs de l’organisation des travaux préparatoires de la COP27 en RDC. Cependant, l’autorité congolaise a publié sur Twitter, les logos officiels en version française et anglaise de cet événement que la RDC va co-organiser avec l’Égypte.