Ainsi, le président de la République a recommandé vendredi 03 juin 2022, aux membres du gouvernement, lors de la 56ème réunion du Conseil des ministres, de s’activer pour rendre concret ce projet. Partant de l’exemple de la Zone économique spéciale de Maluku, le chef de l’État a invité les experts d’entreprendre déjà les études de compétence pour la réalisation de cette seconde Zone économique spéciale dans la partie orientale du territoire national.

A en croire Patrick Muyaya, le porte-parole du gouvernement, cette deuxième Zone économique spéciale aura  la particularité de promouvoir la culture de la paix grâce à l’émergence d’un réseau intégré de petites et moyennes entreprises, de petites et moyennes industries actives dans les secteurs aussi variés tels que l’agroalimentaire, l’énergie, le tourisme et les nouvelles technologies.

“Le gouvernement devrait s’activer pour que la mise en œuvre de cette Zone économique spéciale se matérialise dès l’exercice budgétaire 2023”, a rappelé M. Muyaya. De ce fait, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku a été chargé de mener les études de proportionnalité à la localisation optimale de la Zone, d’en définir les contours et les synergies visant une intégration des communautés économiques locales. Le rapport de ces études sera présenté à la première réunion du Conseil des ministres de septembre 2022, a ajouté le porte-parole du gouvernement.

Une zone économique spéciale est une région géographique dans laquelle les lois économiques sont plus libérales, les entreprises qui s’y installent bénéficie des allègements fiscaux. Déjà en 2015, l’Assemblée nationale avait voté la loi créant les zones économiques spéciales en RDC. Ces zones visent à booster l’économie congolaise. Pour y arriver, la loi a prévu des stratégies en vue d’attirer les investisseurs.

Ils bénéficieront notamment d’avantages fiscaux, douaniers, administratifs et autres. Surtout, la ZES met en place un dispositif limitant les tracasseries de tous ordres. D’après les experts, l’implantation de ces zones permettra d’améliorer le climat des affaires, dans la mesure où elle est censée faciliter les investissements au pays.

Les zones économiques spéciales sont créées dans les espaces qui regorgent de potentialités ou richesses naturelles, permettant le développement de certaines activités économiques. Il s’agit notamment de l’agriculture, l’élevage, la pêche et les mines.