L’organisation pilotée par Me Carlos Mupili, fustige la stigmatisation de la communauté tutsi en RDC et des messages d’incitation à la haine distillés contre les Rwandais. “Tout tutsi n’est pas rwandais et tout rwandais n’est pas ennemi du Congolais. La preuve est que les Congolais vivent dans la quiétude au Rwanda et en Ouganda. Le vrai metteur en scène de l’insécurité dans l’Est du pays est les firmes multinationales”, a fait observer Me Mupili.

Il a rappelé que pendant la guerre d’agression de 1998, il y a eu des tutsis nyamulenge comme le général Masunzu et les autres organisés en mouvement d’autodéfense populaire, Mai-Mai, aux côtés des Forces armées congolaises qui se sont battus contre le RCD/Goma où l’on trouvait les Congolais de différentes provinces, à l’instar du général Ondekane de l’Equateur, du professeur Wamba Dia Wamba du Kongo central, de Delly Sessanga, Lambert Mende, Roger Lumbala du Kasaï, Z’ahidi Ngoma et Ntambwe du Kivu ainsi que d’Émile Ilunga et du général Sylvain Buki du Katanga.

Face à la propagation des messages de haine, de vengeance contre la communauté tusti se trouvant en RDC, le Conseil suprême de la société civile de la RDC recommande à l’État de sécuriser les communautés tutsi vivant sur le sol congolais, en prenant toutes les mesures nécessaires pour protéger les Congolais et les Rwandais.

A haute voix, il invite la justice à réprimer tout acte infractionnel visant une communauté. Au CSAC et à l’UNPC, le CSSC/RDC leur demande de prendre des mesures qui s’imposent pour éviter la diffusion des messages d’incitation à la haine tribale ou xénophobe ; et au peuple congolais à rester vigilant et à la retenue tout en dénonçant les ennemis de la paix et en soutenant pacifiquement les FARDC.