Dans un communiqué rendu public lundi aux premières heures, l’Association congolaise pour l’Accès à la Justice recommande aux chefs d’Etat et de gouvernement de East African community réunis à Nairobi, dans le cadre du sommet sur la situation de belligérance prévalant entre le Rwanda et la République démocratique du Congo, de “condamner très formellement l’agression rwandaise sur une partie de la République démocratique du Congo”. Une recommandation qui doit sûrement faire l’objet d’une chaude discussion entre les différents chefs d’État et de gouvernement réunis à Nairobi ce lundi 20 juin 2022 lorsqu’on sait que la plupart, si pas tous, ne sont pas étrangers au dernier développement de la situation à Bunagana.

Créer des conditions optimales de paix durable dans la région

Le président de l’ACAJ formule le vœu de voir cette rencontre des chefs d’État de la RDC, de l’Ouganda, du Kenya, du Burundi, du Soudan du sud et du Rwanda, “créer des conditions d’une paix durable, dans la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est (EAC), fondée sur le respect de la souveraineté des États membres”. M. Kapiamba les invite à promouvoir une coopération réciproquement bénéfique et respectueuse de la sécurité des États membres.

Éradiquer les velléités hégémoniques et annexionnistes du Congo par ses voisins

L’Association congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) propose aux chefs d’Etat de concentrer leurs efforts dans l’objectif de l’éradication de toutes les velléités hégémoniques et/ou annexionnistes, sources de tension récurrente entre le Rwanda et la République démocratique du Congo et d’accélérer l’opérationnalisation de la force militaire régionale chargée de prévenir et de combattre toutes les activités hostiles susceptibles de troubler la paix et la sécurité tout le long des frontières communes. Ce, “sans y intégrer le Rwanda dont le soutien au M23 ne fait aucun doute”.