Des personnes mal intentionnées se seraient introduites dans la marche pour la discréditer et donner des béquilles au discours de l’ennemi. Pour la société civile, la marche a réussi à 100%.
Des personnes mal intentionnées se seraient introduites dans la marche pour la discréditer et donner des béquilles au discours de l’ennemi. Pour la société civile, la marche a réussi à 100%.
La coordination urbaine de la société civile forces vives a adressé mercredi soir un message de remerciement à la population de Goma pour, dit-elle, “son sens élevé de patriotisme dont elle a fait montre à travers la marche pacifique de ce mercredi, 15 juin 2022”. Un message qui donne un bref bilan de la journée selon lequel “l’objectif de la manifestation a été atteint à 100% et l’itinéraire a été respecté par les organisateurs”, ont rapporté en fin de journée l’ingénieur Marrion Ngavho, président et Vicar Batundi Hangi, 1er vice-président de la société civile – Forces vives ville de Goma.
Pour les organisateurs de la marche, la manifestation a pris fin à 12 heures par une séance de réconfort moral au rond-point cercle sportif. Et de souligner que “les dérapages et incidents enregistrés sont des cas isolés causés par les infiltrés qui sont venus avec le but que créer des troubles que nous déplorons et condamnons. Notre mémorandum est très clair et invite la population à ne pas tomber dans le piège de l’ennemi et surtout ne pas oser s’attaquer aux civils de la morphologie de X ou Y communauté”, rassurent-ils. Ce qui vient battre en brèche les allégations du M23 dont un communiqué taillé à l’objectif de justifier la guerre précipitamment rendu public dans la soirée, s’est chargé de dresser un monitoring débordant desdits événements pacifiques. Eux (les M23) qui venaient d’organiser un pillage planifié à Bunagana, ont voulu sauter sur l’occasion de la démonstration de Goma pour prétendre chercher à protéger une quelconque communauté, prétendument marginalisée.
La coordination urbaine de la société civile encourage les autorités à renforcer les dispositifs de sécurité pour dénicher les infiltrés dans la ville de Goma.
Pour lutter contre les embouteillages monstres qui rendent la circulation très difficile et paralysent parfois les activités socio-économiques, la police de Kinshasa a opté pour l’usage des drones de surveillance.
La présence du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait même été annoncée au port maritime de Boma pour la réception de trois premiers navires. C’était donc du sérieux. Hélas, pratiquement 5 ans se sont écoulés. Avis d’experts, les grands transporteurs mondiaux, dont Maersk, CMA-CGM, PIL, feraient subtilement blocage.
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