D’un air déterminé, Mme Moïsha Bombula Buya a désapprouvé la procédure utilisée par le numéro un de Bosolo Tv. Justifiant le sens de sa demarche, elle a accusé M.Mutombo d’avoir poursuivi son mari, devant une juridiction de droit commun au lieu du tribunal des pairs, en violation du principe de solidarité consacré par les textes régissant l’UNPC, la corporation des journalistes en République démocratique du Congo.

Depuis un mois, Yves Buya croupit à la prison centrale de Makala. Pourtant, le plaignant a prétendu avoir retiré la plainte. Rien du tout. Une véritable mascarade pour endormir l’opinion. Des acteurs politiques tapis dans l’ombre instrumentalisent la justice pour clouer Buya. Ils reprochent au jeune tribun d’être pro-Lamuka, une épine dans le pied du pouvoir Udps. A trois reprises, la demande de liberté provisoire sollicitée par la partie Buya a été rejetée par le tribunal de céans. Preuve d’une machination. Responsable d’un média avec une adresse bien connue, sa fuite n’est pas à craindre pour qu’il soit maintenu en taule. Malheureusement, la justice aux ordres n’a pas voulu accorder la liberté provisoire au prisonnier personnel d’Israël Mutombo et de ses nombreux soutiens politiques.

“Buya n’a pas volé, il n’a pas détourné et surtout qu’il n’a tué personne”, a tempêté l’épouse du journaliste incarcéré. Au niveau de la corporation, la thèse d’une main noire se confirme. Et son épouse prévient Israël Mutombo si jamais un malheur arrivait à son mari ou à un de ses enfants malade, il assumera l’entière responsabilité. Elle trouve anormal que trois jours avant l’enlèvement suivi de l’arrestation arbitraire de son mari, la femme d’Israël Mutombo (Lydie) l’ait appelé au téléphone cherchant à obtenir une accalmie après les nombreux clashs entre son mari et Buya. Mais curieusement, s’étonne Mme Moïsha Bombula Buya, son époux a été arrêté alors que le processus de réconciliation était en cours.

Accompagnée de l’épouse du député provincial Mike Mukebayi et celle du journaliste Edmond Izuba, Mme Buya a fustigé le fait que la Commission de discipline de l’UNPC tarde à juger et condamner Israël Mutombo malgré une précédente plainte déposée contre ce dernier, pour les mêmes motifs, par le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo (RAJEC).

La commission Kabulo est mise devant ses responsabilités. Avant Israël Mutombo, beaucoup ont été sanctionnés pour manque de solidarité. Joël cadet Ndanga avait été déchu alors à la tête de la commission de discipline. Pire que tout, il avait perdu même son mandat électif en plus d’une sanction de 6 mois. Même cas pour Joseph Désiré Kazadi (Actu7) qui avait écopé d’une sanction de six mois pour avoir traîné en justice Patrick Lokala. Jurisprudence faisant foi, les mêmes sanctions doivent être prises contre le précité. Il serait malheureux si jamais la commission de discipline dont les membres connus pour leur intégrité et rigueur, se laisseraient entraîner dans ce jeu malsain des acteurs politiques. Justice doit être rendue à Buya, ont crié les membres du Rajec présents lors du dépôt de la deuxième plainte contre Israël Mutombo.