Dans une mise au point déposée à Ouragan.cd, la coordination de la société civile du groupement Mupfunyi-Kibabi, Mupfunyi-Matande, Karuba et Ufanandu dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu dénonce une campagne de désinformation contre la chaîne de possession de Masisi.
L’image d’une zone minière. @Photo Droits Tiers.
Elle note, de ce fait, les avancées enregistrées dans la gouvernance du secteur minier dans cette région de l’Est de la République démocratique du Congo et appelle à l’évaluation des programmes ISTCi et BSP. Selon l’organisation, des personnes mal intentionnées mènent une campagne contre tous les efforts consentis pour la traçabilité des minerais ainsi que la mise en œuvre du devoir de diligence des acteurs de la chaîne de possession. Cette désinformation entretenue par certains géants n’arrange pas la société civile locale. Sa coordination rassure l’opinion de sa vigilance pour le respect des règles d’exploitation minière à Masisi. Sans ambages, elle a, dans cette mise au point, renseigné qu’elle suit de près, le développement relatif à la gouvernance minière artisanale au Nord-Kivu et en même temps, de rassurer une certaine opinion au sujet de la possession des zones de Rubaya, Matanda, Kibabi, Ngungu et Karuba.
L’organisation déplore malheureusement l’insuffisance de la communication du gouvernement congolais sur différents efforts consentis dans l’assainissement de la chaîne de Masisi, la mise en œuvre de la loi minière et les différentes avancées enregistrées par les opérateurs miniers. Toutefois en dépit des avancées constatées, la société civile révèle que la zone minière de Rubaya est en proie à une violence inouïe dans plusieurs coins où des cas d’assassinats sont enregistrés régulièrement. Elle appelle la justice à intervenir en faveur des victimes. Et enfin, cette structure citoyenne s’oppose à toutes les manœuvres visant à replonger cette zone minière dans la situation de misère et d’écoulement de son tissu économique à travers un boycott des minerais y extraits.