Le journaliste Steve Wembi saisit la justice pour menace de mort en ligne
Maître Jonas Ngalamulume, avocat-conseil du journaliste Steve Wembi Ockita Nkoy a saisi mardi 31 mai 2022, le procureur de la République près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe pour menace de mort proférée à l’endroit de son client par une personne non autrement identifiée.
Par Jeanric Umande
Le journaliste Steve Wembi, professionnel réputé et correspondant de New-york Times en République démocratique du Congo @Photo Droits tiers.
publié le 31 mai 2022 à 19:20:00
Il s’agit d’un certain Zacharie Mbaya, sans domicile connu et très actif sur le réseau Twitter où il est identifié sous le pseudonyme de « Mon essentiel ». Par la plainte introduite ce mardi 31 mai 2022, le journaliste revendique des conditions optimales de sécurité au regard des menaces lui adressées par cet inconnu très célèbre sur les réseaux sociaux : « mon client est surpris de voir le sieur identifié en concerne poster sa photo sur Twitter comme faisant partie de la liste des journalistes à tuer du fait de l’exercice de son métier », écrit l’avocat du journaliste Wembi.
Une menace publiée et largement partagée
Pour l’avocat-conseil du journaliste, l’accusé est un professionnel des réseaux maffieux. « Considérant la publicité qui a caractérisé la publication de l’accusé avec possibilité d’adhésion massive, mon ministère recourt à votre autorité pour obtenir le plein exercice de votre compétence pour garantir la sécurité de mon client et démanteler le réseau mafieux dont l’accusé est tête de pont », avance la requête adressée au procureur. Le dossier intéresse l’ensemble de la presse congolaise. Il sera massivement suivi afin de décourager toute pratique frisant la menace à l’exercice de la liberté de la presse en République démocratique du Congo.
« Le dialogue est le maître mot ». C’est ainsi que le cardinal Fridolin Ambongo a conclu dimanche, son homélie à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Une messe particulièrement attendue, car il s’agissait de la première célébrée par le prélat depuis l’incursion du M23 soutenu par le Rwanda à Goma. « Notre nation est en danger, ne perdons pas de temps si nous voulons sauver le Congo », a-t-il éveillé, son regard scrutant la foule.
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