Après une longue période de recherche, le groupe Women’s technology s’investit dans la remise en service des feux de signalisation sur les grandes artères de la ville de Kinshasa.
Après une longue période de recherche, le groupe Women’s technology s’investit dans la remise en service des feux de signalisation sur les grandes artères de la ville de Kinshasa.
Les feux de signalisation réparés par Women’s technology au carrefour Batetela, croisement avenue Batetela et boulevard du 30 juin @Photo Ouragan.cd
Ils sont, de nouveau, opérationnels au carrefour Batetela, au croisement de l’avenue Batetela et le boulevard du 30 juin, après cinq années d’inactivité pour cause de panne technique.
L’initiative prise par cette entreprise dirigée par des femmes porte désormais des fruits. Installés depuis quelques mois par une entreprise chinoise, ces feux ne fonctionnaient plus, par manque d’entretien. Préoccupé par cette situation, le groupe s’est lancé dans les recherches pour remédier rapidement à cette situation. C’est à l’issue de ces recherches que Women’s technology a entamé la réparation de ces matériels en y intégrant une nouvelle technologie plus fonctionnelle , puisque celle utilisée par les Chinois étant devenue obsolète.
“Nous avons un souci par rapport aux feux de signalisation installés par les Chinois. Ça fait plus de cinq ans que ces feux ne fonctionnaient plus à cause de la technologie utilisée. Elle était devenue dépassée, parce que tous les câbles étaient souterrains, et pour réparer une telle panne, il faut d’abord détruire la route, or tout le monde sait que la route coûte cher. L’Office des voiries et drainage ne va pas permettre qu’on casse une partie de la route juste pour réparer les feux de signalisation. Voilà pourquoi, nous du groupe Women’s technology, avons fait des recherches pour donner une solution moins coûteuse mais efficace. Donc, nous avons changé de technologie. Nous avons travaillé sur la transmission en temps réel, en commençant par changer la cotation de l’énergie et l’autonomie”, a expliqué Thérèse Kirongozi, responsable de Women’s technology.
“Elle annoncé par ailleurs que désormais, chaque panneau de signalisation est doté d’un panneau solaire et une batterie, ce qui constitue une innovation. Autre nouveauté, le contrôle des panneaux se fait par le faisceau hertzien, avec des caméras de surveillance pour voir tout mouvement au carrefour”, a-t-elle précisé.
“L’État peut capitaliser ce projet pour créer la richesse et l’emploi. Nous sommes prêtes à créer une agence qui permettra à l’État de mobiliser des recettes, par rapport à tout ce qui est contravention routière. En tant que femmes d’exception, nous avons promis au chef de l’État de réparer les feux de signalisation se trouvant à ce carrefour avec nos petits moyens pour prouver de quoi, nous peuple congolais, sommes capables de faire aujourd’hui. Nous sommes fiers de fabriquer les feux de signalisation de bout en bout, ça ne sert plus à rien d’aller les importer à l’étranger. Nous l’avons fait pour que l’État arrive à nous doter de moyens, parce que jusque-là, nous n’avons pas de moyens”.
Mme Kirongozi a appelé le gouvernement congolais à financer ce projet, car a-t-elle assuré, son entreprise est prête à réparer tous les feux de signalisation, de la Gare centrale jusqu’à Socimat, et même de pont Matete jusqu’à l’aéroport de Nd’jili.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Le dossier Fortunat Biselele continue de faire couler encre et salive. Après le rejet de la demande de liberté provisoire introduite par l’ancien conseiller privé du chef de l’Etat le 6 mars dernier, ses avocats conseils en ont introduit une autre, doublée cette fois-ci d’une demande d’autorisation pour aller se faire soigner, dans la mesure où son état de santé devient de plus en plus alarmante.