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Exclusif- Jean-Jacques Wondo : “Un an après, l’état de siège est un échec patent”

Une année après l’instauration de l’état de siége dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ( 06 mai 2021 – 06 mai 2022 ), Ouragan.cd a interrogé Jean-Jacques Wondo, le spécialiste des questions militaires et géostratégiques.

Par Jeanric Umande

Jean-Jacques Wondo Omanyundu est un essayiste congolais, né en 1968 à Kinshasa. Spécialiste des questions militaires et géostratégiques, il a publié deux ouvrages pertinents sur l’armée congolaise. Wondo est surtout le concepteur et responsable de Desc-Wondo une plateforme web, fonctionnant comme un think-tank, spécialisé en matière de Défense et Sécurité du Congo et de sa région. @Photo Droits tiers.

publié le 9 mai 2022 à 11:58:59

Dans cet entretien de plus d’une heure, l’essayiste congolais, réputé pour ses analyses et ses recherches sécuritaires pointues sur la RDC et la région des Grands Lacs, a été tranchant sur le bilan de la mesure phare du président Tshisekedi. “L’état de siège est un échec patent, une année après”.

M. Wondo rappelle selon le rapport du Baromètre sécuritaire du Kivu que les massacres ont augmenté comparativement à la période précédant la mise en œuvre de cette mesure. Pour lui, la décision de décréter l’état de siège a été prise dans la précipitation mais surtout dans l’ignorance quasi totale des contours juridiques et militaires. Dans sa réflexion, l’auteur de deux ouvrages intéressants sur l’armée congolaise explique que la détérioration de la situation actuelle est due à la défaillance opérationnelle, tactique et morale des unités déployées au Nord-Kivu et en Ituri, à cause de plusieurs problèmes. L’expert des questions sécuritaires ajoute que la modicité du budget militaire de la RDC ne permet pas de soutenir les opérations militaires d’envergure. A ses yeux, le problème est à la fois systémique, sociologique, militaire, politique, géopolitique, diplomatique régionale et de la gouvernance sécuritaire en général qui nécessite d’autres approches et surtout la volonté politique ferme des autorités du gouvernement central.

Le chercheur associé au GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité) basé à Bruxelles pense que le dialogue entre communautés est l’une des pistes complémentaires à exploiter pour aboutir à une cohabitation pacifique pérenne des populations locales. Sans mâcher les mots, l’écrivain congolais avertit que la mise en place d’une force régionale se ferait au détriment des intérêts de la RDC et en faveur des intérêts géoéconomiques de ses voisins qui lorgnent depuis 1996 sur les richesses du Congo. “Seule la réforme pragmatique et solide des FARDC reste à mon sens le seul remède pour permettre un début de sécurisation et de pacification de l’Est du pays”, a-t-il insisté.

A haute voix, il martèle que le seul dialogue possible avec le M23 est militaire. Il faut le neutraliser une fois pour toute. Derrière ce groupe soutenu par le Rwanda, insunie-t-il, se cache le stratagème de maintenir la RDC dans une une configuration militaire et géopolitique qui a sous-tendu l’invasion du Zaïre en 1996-1997.

Diplômé des sciences sociales et militaire de l’Ecole royale militaire belge (ERM), Wondo appelle le président Tshisekedi à profiter de la table ronde qu’il compte organiser pour établir un plan de sortie de l’état de siège. Sans moyens, les résolutions de cette table ronde risquent d’être non appliquées, comme par le passé, a-t-il souligné.

M. Jean-Jacques Wondo, vous êtes spécialiste des questions militaires et géostratégiques. Une année déjà aujourd’hui (06 mai 2022) depuis que l’état de siège a été décrété le 06 mai 2021, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Selon vous, cette mesure du président Félix Tshisekedi a changé la donne sur le terrain comme l’affirme le gouvernement ?

Jean-Jacques Wondo : L’état de siège a été décrété le 6 mai 2021 dans le but de mettre fin à l’insécurité qui règne dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Malheureusement, une année après son lancement, la mesure n’a pas permis de produire les résultats escomptés. Au contraire, la situation sécuritaire dans les deux provinces s’est nettement dégradée au point que les armées de la région décident d’intervenir en RDC pour tenter d’endiguer cette insécurité tentaculaire en amont de leurs frontières.

Au Parlement, la mesure a été prorogée à 23 reprises mais pourtant le niveau de violence n’a pas baissé dans les deux provinces sous état de siège. Le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST), indique dans un rapport qu’au moins 2.563 civils ont été tués par des bandes armées pendant cette période. Qu’est-ce qui peut expliquer cet état de choses ?

Effectivement, les massacres ont augmenté comparativement à la période précédant la mise en œuvre de l’état de siège, selon le monitoring du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST) du GEC. Cela donne une indication suffisante sur l’efficacité ou non de cette mesure. Plusieurs choses peuvent expliquer cette situation. D’abord, sur le plan légal et constitutionnel, et j’ajouterais même sur le plan doctrinal militaire, l’état de siège est un régime exceptionnel et temporaire, mettant en place une réglementation qui confie à une autorité militaire la responsabilité du maintien de l’ordre public et de l’administration d’un pays ou d’une partie de son territoire confrontée à une menace sécuritaire très grave et imminente, c’est-à-dire à un péril imminent et sérieux pour la nation ou les territoires concernés auquel seule une intervention ultime des forces de défense et de sécurité peut faire face. Or, ces conditions préalables devant inciter les autorités à décréter l’état de siège n’étaient pas vraiment réunies au moment de la prise de décision de cette mesure. Il y a donc eu, au départ, un mauvais casting ou une mauvaise compréhension de cette notion juridiquement et militairement bien cadrée.

Par ailleurs, en tant que mesure exceptionnelle, entraînant notamment les restrictions des droits et libertés fondamentaux des citoyens, les opérations de l’état de siège, sont censées être limitées dans le temps. Or, la mesure se prolonge quasi systématiquement sans une évaluation approfondie de son efficacité, au point de la banaliser. Ce qui distord l’essence même de cette mesure, dite exceptionnelle, au risque de la dévoyer de ses objectifs militaires vers d’autres objectifs politiques et électoraux à moyen et long termes. On l’a vu par exemple récemment lors d’une allocution publique du gouverneur militaire de l’Ituri, le général Johnny Luboya, s’en prenant publiquement à l’ancien gouverneur civil, Jean Bamanisa, dans un langage politicien dont le style laisse à désirer. Un discours public aux relents de règlement de comptes politiques là où on attend de lui de travailler plutôt sur l’endiguement de l’insécurité dans cette province.

On peut retenir aussi que la décision de décréter l’état de siège a été prise dans la précipitation et l’impréparation, mais surtout dans l’ignorance quasi totale des contours juridiques et militaires qui motivent et encadrent cette mesure. D’ailleurs, le rapport parlementaire sur l’état de siège de septembre 2021 note également le manque de préparation dans la mise en œuvre de cette mesure.

Ensuite, selon plusieurs informations recoupées auprès des sources militaires, il n’y a pas eu pratiquement de remplacements des unités, souvent mises en cause ; lesquelles ont été, d’ailleurs, déployées dans les provinces placées en état de siège depuis plusieurs années. Seul un demi-bataillon commando de 200 hommes environ, venu de Kinshasa, a été envoyé dans le secteur opérationnel de l’Ituri, et quelques centaines d’éléments récemment formés à Kisangani.

Selon certains documents et informations en notre possession, les gouverneurs militaires disent à leur hiérarchie à Kinshasa qu’ils semblent être dépassés par l’évolution inquiétante de la situation sécuritaire actuellement dans leurs provinces respectives, par manque d’effectifs militaires nécessaires pour contrer les groupes armés et protéger la population en même temps. Leurs rapports récurrents à la haute hiérarchie politique et militaire sont restés sans réponse adéquate des évènements actuels. Il n’est pas exclu qu’ils soient tentés de démissionner pour ne pas porter sur leur dos le poids de l’échec de l’état de siège.
Enfin, cette détérioration de la situation est due à la défaillance opérationnelle, tactique et morale des unités déployées au Nord-Kivu et en Ituri, à cause entre autres des problèmes suivants :

  • le commandement des troupes reste défaillant. Sur le terrain, on constate aussi une juxtaposition des structures de commandement parallèles. Les unités qui opèrent dans le secteur dépendent sur le plan opératique du commandant du secteur opérationnel et sur le plan administratif du commandant de la 34ème région militaire, voire du commandant de la 3ème zone de défense. Chaque structure dispose de ses propres responsables des renseignements (S2) qui traitent les informations de manière cloisonnée. Sur le terrain, on assiste souvent à des conflits de compétence entre les différents responsables des structures militaires susmentionnées. La plupart se disputent les moyens alloués aux opérations. Ce qui impacte négativement la conduite des opérations.
  • Les faiblesses et les dysfonctionnements structurels et opérationnels de l’armée et de son commandement impactent négativement la conduite des opérations.
  • Le problème de complicités internes au sein de l’armée et la passivité des troupes au combat demeurent non résolus, tout comme la collusion entre certains officiers/commandants de l’armée et des services de sécurité avec les milices de leurs communautés d’origine. En mars dernier, 5 militaires dont 3 officiers ont été arrêtés en Ituri pour la vente d’armes et munitions de guerre à la milice CODECO.
  • Les ressources financières et les moyens logistiques sont insuffisants, à défaut d’être inappropriés et obsolètes. Et lorsqu’ils sont dégagés, ils sont détournés par les officiers. En juillet 2021, six militaires dont cinq officiers supérieurs et un sous-officier ont été arrêtés et accusés de détournement de fonds alloués aux opérations dans le secteur opérationnel SOKOLA 1 grand Nord, au Nord-Kivu.

Le président de la République a émis l’idée d’une table ronde pour évaluer l’état de siége et de décider de la suite. Faut-il lever cette mesure comme l’exige une partie de la société civile ?

Personnellement, la situation sécuritaire au Nord-Kivu et en Ituri ne requiert pas nécessairement la mise en place d’un état de siège qui reste une mesure exceptionnelle et adaptée à des préalables bien définis. D’ailleurs, le fait que la situation sécuritaire générale dans ces deux provinces s’enlise, est un indicateur pertinent qui plaide pour son arrêt. L’état de siège n’a pas seulement permis de juguler un tant soit peu l’insécurité dans des provinces, mais il a aussi instauré des complications administratives dans ces deux provinces au point de polariser les esprits sur le terrain. On a noté, par exemple, plusieurs actes de tracasserie administrative causés par des hommes en armes dans les deux provinces concernées. Le nombre d’actes de violations des droits humains dans les deux provinces est fortement en croissance depuis le lancement de l’état de siège. Les restrictions des droits et libertés garantis par la population commencent à exacerber les populations locales qui se croient en zone sous occupation militaire. Je pense que les sociétés civiles provinciales locales qui connaissent bien la situation, n’ont pas tort de plaider pour son arrêt.

Peut-on parler d’un échec de l’état de siège, quand on sait que la commission Défense et sécurité de l’Assemblée nationale avait dénoncé en septembre dernier une mesure prononcée sans planification d’actions stratégiques, sans un montage financier conséquent et cohérent et sans définition d’objectifs ?

Tout-à-fait. Il ne faut pas mâcher les mots. L’état de siège dans son évolution actuelle est un échec patent. Et le rapport de la commission Défense et sécurité de l’Assemblée nationale a été très clair et pertinent dans l’analyse et l’évaluation de cette mesure prise dans l’impréparation et sans planification opérationnelle conséquente. Ce rapport a même repris plusieurs écueils à sa réussite que nous avions relevés précédemment dans nos analyses. Le ministère de la Défense a d’ailleurs démontré noir sur blanc, chiffres à l’appui, la modicité du budget militaire de la RDC qui ne permet pas de soutenir les opérations militaires. Le budget militaire de la RDC est insignifiant, soit environ 295.500.000 dollars pour 2021, en très nette baisse par rapport aux années précédentes. L’armée de la RDC ne dispose pas de loi de programmation militaire censée fixer des prévisions budgétaires pluriannuelles pour sa modernisation et sa montée en puissance. Les soldes des militaires et leurs primes sont modiques, souvent détournées par la hiérarchie. Ce qui entraîne une démotivation des troupes au combat.

M. Wondo, faut-il repenser la stratégie militaire comme le soutient le député Juvénal Munubo, rapporteur de la commission Défense et sécurité de l’Assemblée nationale ?

La stratégie militaire est une composante de la stratégie générale. Dans mon livre sur les armées au Congo-Kinshasa, disponible sur Amazon, je la définis comme étant l’art, pour un État, de concevoir l’utilisation et la mise en œuvre des ressources de sa puissance pour atteindre par l’usage de la force ou par la menace de l’usage de la force armée les objectifs politiques et diplomatiques qu’il s’est fixés. Ce niveau s’intéresse en particulier à la préparation et à la conduite de la guerre. En effet, le niveau stratégique est l’échelon de conception, de planification et de direction suprême des opérations militaires, de déploiement et d’emploi des forces selon une vision politique et sécuritaire bien déterminée. Cela se décline généralement sous forme de doctrine militaire. Or la RDC n’a pas aujourd’hui une doctrine stratégique militaire bien étoffée, adapter aux types de menaces auxquelles le pays est constamment confrontées depuis trois décennies. Cela se traduit concrètement par une bonne réforme de l’armée et du secteur de sécurité (RSS). Or, toutes les réformes initiées dans ce domaine sont restées inachevées et infructueuses. Le rapport de la commission parlementaire sur l’état de siège recommande d’ailleurs au gouvernement de définir une politique nationale de sécurité avec toutes ses composantes dont la composante “Forces de sécurité” et ce dans un schéma de plan de réforme de la sécurité adaptée et revisitée par une loi de programmation à soumettre au Parlement et de définir une vision sécuritaire globale s’articulant autour des Forces armées pour résoudre l’insécurité dans l’Est de la RDC .

Pourquoi vous plaidez pour un dialogue entre communautés pour résoudre les vrais problèmes de l’insécurité ?

Il nous faut une approche holistique pour résoudre l’insécurité dans cette partie du pays. La seule réponse militaire, quoique indispensable, ne suffit pas. Le problème est à la fois systémique, sociologique, militaire, politique, géopolitique ou diplomatique régionale et de la gouvernance sécuritaire en général qui nécessite d’autres approches et surtout la volonté politique ferme des autorités du gouvernement central. En ce sens, le dialogue entre communautés est une des pistes complémentaires à exploiter pour aboutir à une cohabitation pacifique pérenne des communautés locales. En effet, la situation de l’Est de la RDC nécessite une analyse approfondie qui tienne compte de tous les facteurs étiologiques, endogènes et exogènes, de la crise sécuritaire qui secoue cette partie de la RDC depuis trois décennies.

Et au niveau régional, qu’est-ce qui doit être fait pour mutualiser les efforts afin de mettre définitivement fin à l’insécurité qui écume cette partie de la République, tenant compte qu’il y a beaucoup de groupes armés étrangers sur le sol congolais ?

Je pense qu’il faut d’abord un dialogue franc et sincère entre les autorités de la région. Comme je l’ai dit récemment ailleurs, on a souvent tendance à croire que le Congo produit l’insécurité mais on oublie que c’est une insécurité qui est d’abord, à la base, importée des pays voisins. Notre diplomatie doit s’émanciper de la tutelle régionale et être capable à inviter et à impliquer tous les pays de la région dont les rebelles se trouvent en RDC à procéder aux dialogues politiques internes dans leurs pays respectifs avec ces groupes politico-rebelles, mais aussi en activant également le mécanisme de suivi de l’accord d’Addis-Abeba et le le mécanisme conjoint de vérification des frontières institué dans le cadre de la Conférence internationale régionale des Etats des Grands Lacs (CIRGL). On peut aussi mettre en place d’autres mécanismes d’échange de renseignements militaires et sécuritaires au niveau des frontières sans nécessairement aboutir à des opérations conjointes dès lors que notre armée n’est pas encore bien réformée pour agir à égal niveau opérationnel avec les armées de la région.

Doit-on accélérer la mise en place de la force régionale décidée tout récemment au mini-sommet de Nairobi ?

L’armée ougandaise est déjà présente en RDC depuis fin novembre. Quel est le résultat concret de ces opérations menées tambour battant à ses débuts. Les rapports du GEC et des groupes de la société civile sont assez éloquents à ce sujet. Une telle mise en place se ferait au détriment des intérêts de la RDC et en faveur des intérêts géoéconomiques de ses voisins qui lorgnent depuis 1996 sur les richesses du Congo. Seule la réforme pragmatique et solide des FARDC reste à mon sens le seul remède pour permettre un début de sécurisation et de pacification de l’Est du pays. Les opérations multinationales régionales conjointes devront cesser un jour mais tant que la RDC n’aura pas ses propres forces de défense et de sécurité capables d’assurer l’intégrité territoriale nationale, la sécurité des personnes et des biens, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Or sur ce registre des réformes du secteur de la sécurité, les autorités politiques congolaises restent aphones et sans volonté politique apparente, au-delà des discours non suivis d’actions concrètes.

Faudra-t-il épargner les groupes armés présents au dialogue de Nairobi y compris le M23 ?

Un principe sacro-saint militaire dit que dès que un militaire se rebelle contre sa nation, il n’a plus sa place dans l’armée. Je pense que dialoguer avec le M23 n’a aucun sens car derrière ce groupe soutenu par le Rwanda, se cache le stratagème de maintenir la RDC dans une une configuration militaire et géopolitique qui a sous-tendu l’invasion du Zaïre en 1996-1997.

Par contre, une certaine opinion pense que discuter avec ceux qui ont tué et pillé est la meilleure approche pour stopper totalement cette spirale de violence ?

Le seul dialogue possible avec le M23 est militaire. Il faut le neutraliser une fois pour toute. Mais, il faut également réformer l’armée congolaise afin de lui permettre de développer une doctrine militaire qui lui permette d’agir au-delà de nos frontières. La spirale de la violence peut aussi prendre fin par la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle en appuyant le plaidoyer du Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, pour la mise en application du Rapport Mapping (2010) par la création notamment d’un tribunal pénal international pour la RDC. La justice, aux côtés des options militaires, communautaires et diplomatiques, est une arme efficace pour mettre fin à la spirale de la violence. Ici aussi, on ne sent pas de volonté politique des autorités politiques. Enfin, le président Tshisekedi doit profiter de la table ronde qu’il compte organiser pour établir un plan de sortie de l’état de siège. Le problème se situe au niveau de l’engagement politique de mettre les moyens qu’il faut pour rendre l’armée performante et de prendre d’autres mesures judiciaires et diplomatiques fortes. Sans moyens, les résolutions de cette table ronde risquent d’être non appliquées, comme par le passé.

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