Il a fait ce plaidoyer lors de l’audition du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, à l’Assemblée nationale. L’élu de Tshikapa a dénoncé la marginalisation des écoles de la sous-division éducationnelle de Biakabomba située dans la division provinciale de l’EPST/Kasaï 1 alors qu’elle est viable et détentrice des arrêtés d’agrément. A haute voix, il a exprimé son souhait de voir rapidement améliorer les conditions sociales des enseignants dans l’espace Kasaï en général.

L’élu du peuple a ensuite révélé au ministre Tony Mwaba qui répondait aux préoccupations de la commission mixte Economique et financière et socio-culturelle, que la région du Kasaï sortie du conflit meurtrier de Kamwina Nsapu, est dépourvue des infrastructures scolaires. Les rares bâtiments qui existaient, avaient été détruits lors des affrontements des accrochages de triste mémoire entre la milice et l’armée congolaise.

M. Mulamba a rappelé qu’après la récession des activités minières au Grand Kasaï, l’enseignement est resté la grande entreprise qui donne de l’emploi à la population. Le fait que certains enseignants et personnels administratifs de quelques écoles soient désactivés, on assiste à la fuite des cerveaux vers d’autres provinces. “D’où, insiste-t-il, l’impérieuse nécessité de régulariser la situation sociale des enseignants”.

Il a aussi décrié le comportement des gestionnaires des écoles qui vendent les photocopies des arrêtés dans les différents villages du territoire de Tshikapa. L’élu du peuple s’est indigné de constater qu’une école avec un seul numéro d’arrêté et un même nom, se retrouve dans trois ou quatre sous-divisions éducationnelles différentes. Pour ce faire, l’élu de Tshikapa a proposé au ministre de l’EPST de diligenter une enquête mixte EPST- Assemblée nationale pour tirer au clair ce dossier, avant d’exprimer le vœu de voir les frais de fonctionnement être régulièrement versés tant au niveau des provinces éducationnelles que dans tous les établissements pour éviter les tracasseries dont sont victimes les parents.