Une guerre sans merci avait été déclarée par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au lendemain de sa prise de pouvoir, contre les auteurs des malversations financières en République démocratique du Congo.
Une guerre sans merci avait été déclarée par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au lendemain de sa prise de pouvoir, contre les auteurs des malversations financières en République démocratique du Congo.
Hervé Mutinzumu @Photo Droits tiers.
Selon le constat fait par.le chef de l’État lui-même, le niveau de la corruption et de détournement de deniers publics en RDC dépasse tout entendement, l’ampleur est très importante que ce à quoi il s’imaginait avant de palper la réalité en tant que président de la République.
Pour y parvenir, une entité se démarque à savoir l’Inspection générale des Finances (IGF), un service public sous sa responsabilité, disposant des compétences d’audit supérieur de tous les organes qui bénéficient des fonds publics.
À la tête de ce service, Félix Antoine Tshisekedi jette son dévolu sur Jules Alingete Key, qu’il nomme par ordonnance présidentielle le 30 juin 2020, chef de service avec rang de ministre et lui confie la mission de réduire les détournements et la corruption dans un pays où jadis ces fléaux étaient érigés en véritable mode de gestion publique.
Jules Alingete s’est retrouvé, a travers cette nomination, au centre d’un système mafieux établi à tous les niveaux de responsabilité, dont il fallait défaire. Pour décréter la fin de la récréation dans la gestion des finances publiques, Alingete a dû accepter les risques de se retrouver seul contre tous dans un combat à cage où les spectateurs (population) observent passivement le déroulement d’une bataille sans merci. Et pourtant, dans ce cadre, ce sont les spectateurs qui sont les victimes que Jules Alingete défend.
Au lieu de l’accompagner dans ce combat, certains jourlaneux et faibles d’esprit préfèrent se ranger derrière leurs bourreaux, les voleurs de la République. La lutte contre la prédation financière en RDC a pris l’allure d’une véritable guerre. Un homme se bat contre tous, prenant le risque de perdre ses amis, ses collègues, pour une cause juste et noble.
Dans cette bataille sans pitié, l’IGF a neutralisé plusieurs mandataires publics (FPI, OCC, CNSS, ONATRA, REGIDESO, CONGO AIRWAYS, INPP, CEEC, COBIL, SONAHYDROC, BTC, BCECO, GÉCAMINES). Parmi les gouverneurs de provinces, il a indexé Richard Muyej du Lualaba, Atou Matubuana du Kongo central, Bobo de l’Équateur et Musafiri Nkola du Maniema.
Dans cette lutte, l’IGF n’a pas épargné les ministres du gouvernement central. Ils sont sept à tomber dans son filet : Willy Bakonga, Tony Mwaba, Adèle Kahinda, Sele Yalaguli, Antoine Kipulu, Eteni Longondo et Désiré Nzinga.
Dans cette lutte acharnée contre les détourneurs de deniers publics, l’IGF n’a pas hésité de traduire en justice un ancien Premier-ministre, des sénateurs et députés, malgré toutes les propositions alléchantes qu’il a déclinées. Certaines personnes mises en cause sont déjà en prison en train de purger leurs peines. D’autres, leurs dossiers sont en instruction, notamment, le directeur national de SECOPE, le secrétaire général à l’agriculture, l’Inspecteur général de l’EPST, le DG de BCECO, les DG et PCA de l’ex-ONATRA.
À la suite de la suspension des cartes visas connectées au trésor public et la fin des exonérations et compensations dont bénéficiaent indûment certains opérateurs économiques, les conséquences très positives ont entraîné l’augmentation des recettes publiques.
Malgré tous les risques encourus par le chef de service de l’IGF pour une cause noble, il y a des inconscients et pourtant victimes de ces méfaits qui s’amusent à dénigrer le travail gigantesque abattu par l’IGF. Pire, d’autres considèrent même cette lutte comme une affaire personnelle de Jules Alingete contre les fossoyeurs.
De l’avis de la population, ce super flic des finances publiques semble être parmi les rares collaborateurs de Félix Tshisekedi qui font sa fierté et matérialisent sa vision.
L’homme bénéficie d’un appui sans faille du chef de l’Etat, à tel point que l’on peut se dire que c’est lui-même le grand chef qui dirige les opérations de la traque des prédateurs financiers.
La population congolaise consciente de l’impact positif sur l’économie et le social de la lutte enclenchée par le président de la République, accorde également sa confiance à ce combat.
Il faut savoir surtout que l’IGF a accompagné les entreprises publiques à augmenter leurs chiffres d’affaires et à améliorer la qualité de leurs dépenses. Elle a retourné des millions de USD au trésor public dans les différents dossiers cités ci-haut et évité un manque à gagner évalué à plus de 2 milliards de dollars américains à la République.
Ces recettes additionnelles ont occasionné l’augmentation des salaires des enseignants, la prise en charge de la gratuité de l’enseignement, la mécanisation de plus de 22.000 fonctionnaires, la mise en œuvre des projets notamment Tshilejelu et le développement à la base de 145 territoires, les paiements réguliers de salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat comme aussi les frais de fonctionnement pour l’ensemble de l’administration.
Mais, la bataille est loin d’être gagnée s’il faut évaluer l’étendue des dégâts. Cependant, tout le monde s’accorde à dire que le président de la République et l’IGF sont sur la bonne voie, la voie de la bonne gouvernance.
Hervé Mutinzumu Nansua
« Le dialogue est le maître mot ». C’est ainsi que le cardinal Fridolin Ambongo a conclu dimanche, son homélie à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Une messe particulièrement attendue, car il s’agissait de la première célébrée par le prélat depuis l’incursion du M23 soutenu par le Rwanda à Goma. « Notre nation est en danger, ne perdons pas de temps si nous voulons sauver le Congo », a-t-il éveillé, son regard scrutant la foule.
Le commissaire fluvial de Bulungu vient d’interdire tout mouvement de navigation sur la rivière Kwilu, dans la province portant le même nom. Cet arrêté vise à prévenir de nouveaux cas de naufrage sur le lit de ce cours d’eau et des infiltrations pendant cette période d’agression.
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