L’humanité célèbre le 8 mars de chaque année la journée internationale dédiée aux droits des femmes.
L’humanité célèbre le 8 mars de chaque année la journée internationale dédiée aux droits des femmes.
Placée sous le thème international : “réalisation de l’égalité du genre et avancement de toutes les femmes et les filles dans le contexte des politiques et programmes relatifs aux changements climatiques et à la réduction des risques environnementaux et des risques catastrophes”, cette journée est célébrée en République démocratique du Congo (RDC) avec comme thème national : “la promotion de l’autonomisation des femmes et des filles dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques de catastrophes”.
Dans un entretien mercredi à Ouragan.cd, Me Edmond Mbokolo a invite les femmes congolaises à prendre conscience de leurs droits et à mener des plaidoiries et actions face aux inégalités surtout dans le contexte du changement climatique et de la réduction des catastrophes.
Cependant, l’avocat inscrit au barreau de l’Equateur rappelle aux femmes que le 08 mars n’est pas une journée des pagnes, des boissons, de prostitution, mais c’est plutôt une journée internationale qui met en avant la lutte pour les droits des femmes et spécialement la réduction des inégalités par rapport aux hommes. C’est donc une journée de mobilisation pour rappeler que l’égalité femme-homme est une priorité.
A en croire l’ONU-Femme, les problèmes liés aux changements climatiques et à la durabilité ont eu et continueront à produire des répercussions gravissime et durables sur notre environnement et sur le développement économique et social. Il s’agit des femmes et filles, qui constituent un groupe le plus vulnérable et marginalisé dans nos sociétés. Elles sont amplement reconnues comme étant plus vulnérables aux impacts du changement climatique que les hommes, du fait qu’elles constituent la majorité des personnes pauvres de l’univers et sont de plus en plus dépendantes des ressources naturelles qui sont menacées par le changement climatique.
Par ailleurs, les femmes et les filles sont victimes de l’impact néfaste de la crise climatique, car cette dernière amplifie les inégalités existantes entre les sexes et met la vie et les moyens de subsistance des femmes en danger. A travers le monde, il est incontournable que les femmes sont assujetties de plus en plus aux ressources naturelles. Elles doivent jouer inéluctablement un rôle essentiel dans l’orientation et la stimulation des changements en matière d’adaptation, d’atténuation et de solutions aux problèmes d’ordre climatique.
Dans le contexte congolais, l’autonomisation des femmes et jeunes filles forme le 5ème objectif de développement durable. Il s’agit en fait, de l’égalité entre le sexe et vise à mettre fin à toutes les formes de discriminations et de violences contre les femmes et les filles. A cet effet, les cibles visées intéressent la lutte contre les discriminations et les violences faites aux femmes, l’accès à des fonctions de direction et de décision et l’accès universel aux droits sexuels et reproductifs.
Les femmes et filles jouent un rôle essentiel dans l’adaptation et l’atténuation du changement climatique grâce à leur rôle dans les secteurs clés tels que l’agriculture, la gestion durable des ressources naturelles et la conservation des écosystèmes.
La journée étant dédiée aux droits de la femme, il faut rappeler au législateur congolais de faire application de l’article 14 in fine du Protocole de Maputo du 17 juillet 2003 (Mozambique) qui prévoit qu’il faut “protéger le droit reproductif des femmes en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle ou viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus”.
La journée internationale des droits des femmes tire son origine d’une manifestation pour le vote des femmes organisée en Amérique par le Comité national de la femme du Parti socialiste le 28 février 1909. Elle est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Elle a été par la suite officialisée le 08 mars 1977 par l’ONU, couvrant à cet effet, plusieurs événements et circonstances à travers le monde, en l’occurrence la célébration des avancées des droits des femmes.
La République démocratique du Congo, en tant que membre actif de la SADC, souhaite, à travers le Fonds de promotion de l’industrie (FPI), rejoindre le réseau des Institutions de financement du développement (IFD) de la SADC et devenir ainsi membre effectif du Centre de ressources pour le financement du développement (SADC-DFRC). Le directeur général du FPI, Bertin Mudimu, a effectué une mission à Gaborone au Botswana, du 7 au 11 octobre 2024, pour aborder le sujet.
Dans sa note portant sur les états de suivi budgétaire mensuels à fin août 2024, Rolly Lengo Mbembo, DG de la Direction générale des politiques et programmation budgétaire, indique qu’une bagatelle somme de “129 555 336, 230 de USD” a été allouée aux travaux de construction de l’arena. Sans doute qu’une coquille s’est glissée dans les montants repris par le document de la DGPPB: un point a été placé au lieu d’une virgule avant les trois derniers chiffres.
Devise | CDF |
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1 Dollar Usa | 2,837.00 CDF |
1 Euro | 3,132.62 CDF |
1 Yuan | 404.17 CDF |
1 FCFA | 4,83 CDF |