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Dossier surfacturation CENI : Patricia Nseya dit non aux allégations mensongères

Le rapporteur de la commission électorale nationale indépendante, Patricia Nseya est revenue mardi sur le dossier de la surfacturation qu’aurait opérée la CENI.

Par Saint Hervé M’Buy

publié le 16 février 2022 à 10:20:52

Sans mâcher les mots, Mme Nseya a rappelé que depuis l’investiture des membres du bureau et de la plénière, aucun membre de la commission électorale n’utilise les véhicules officiels. “Je me demande ce que cela signifie. Car depuis notre investiture et la remise et reprise jusqu’au moment où je vous parle, tous les membres de la CENI utilisent leurs véhicules personnels. Et pour le proforma que nous avions déposé au ministère des Finances, le ministre peut vérifier les tarifs à CFAO, qui est une société sérieuse connue de tous”.

A haute voix, le rapporteur précise que “la CENI ne va pas se livrer au jeu de ping-pong avec les membres du gouvernement”. Car explique-t-elle, “la centrale électorale a une feuille de route qu’elle doit suivre pour respecter le timing constitutionnel des élections de 2023”.

Selon Patricia Nseya, “ce sujet intervient suite à la réclamation de notre autonomie administrative et financière, parce que nous voulons être réellement indépendant”.

Et de poursuivre : “concernant l’autonomie financière et l’indépendance de la CENI, l’article 6 et 44 de la loi organique de la CENI, nous donnent notre autonomie administrative et financière, l’article 84 de notre règlement intérieur parle des types de budgets de la CENI notamment, le budget de rémunération, de fonctionnement, d’investissement et des opérations. Mais jusque-là, la CENI n’a pas reçu le budget des opérations, encore moins des investissements”.

S’agissant de la mutualisation, la porte-parole de la CENI prévient qu’au regard de “la feuille de route et des contraintes que nous avons, s’il faut s’en tenir à la mutualisation, c’est fort possible que nous soyons en retard”.

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