Maires de villes, administrateurs de territoires, bourgmestres de communes, chefs de secteurs, médecins chef de zone et service de l’IPMEA sont interdits de délivrer les autorisations d’ouverture des officines pharmaceutiques sur l’ensemble de la province du Kongo central.
La décision du ministre provincial de la Santé, Chrisoly Mawete s’inscrit dans le cadre de l’assainissement du secteur pharmaceutique. Le secteur se voit être envahi par des inexperts qui se permettent de commercialiser les médicaments sans respect des normes mettant ainsi la vie de la population en danger.
Dans sa note circulaire portant ouverture des officines pharmaceutiques privées, le ministre a décidé la supression des toutes les autorisations d’ouverture des officines pharmaceutiques délivrées par les autorités administratives et autres services publics. Ce qui revient à dire que seule l’autorisation du gouverneur de province reconnu par la loi donne désormais droit à l’ouverture d’une officine pharmaceutique au Kongo central.
Selon le texte, les concernés ont deux mois pour s’en procurer à partir du 1er février 2022. Pour Michel Ngalala Kabuiku, le directeur de cabinet du ministre provincial de la Santé du Kongo central, cette mesure répond à la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi, d’instaurer l’État de droit en RDC, par le respect des textes réglementaires. Aussi, précise-t-il, la seule personne habilitée par la loi pour délivrer l’autorisation d’ouverture d’une officine pharmaceutique est le gouverneur de province. Il considère les actes posés par les cadres de la territoriale comme de l’anarchie totale.
Aainsi après le délai réglementaire où tout le monde est censé se mettre en ordre, il sera déclenché un contrôle avec des sanctions aux contrevenants, conformément à l’article 131 de la loi du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique en RDC.