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Fatshi, voici à quoi ont servi les 6 millions US$ destinés au projet Katende

Acquisition de 4 jeeps Land Cruiser pour près de 50.000 dollars pièce, financement d’une cellule de coordination de construction Katende et Kakobola (ex-Bandundu) pour 3.451.445 dollars, construction d’un camps de vie pour les exploitants de la centrale hydroélectrique de Katende pour environ 305.000 dollars, adduction et alimentation d’eau potable dans le camp précité pour un peu plus de 100.000 dollars.

Par Pold Levi Maweja

publié le 7 janvier 2022 à 13:08:15

On croit rêver. Ces dépenses sont pourtant retraçables dans le budget 2021. Les conseillers surdoués et infatués dans le collège Ecofin de la présidence ne l’ont jamais dit à Fatshi. Sur les 6 millions de dollars décaissés, fin 2021, pour Katende, selon Tshisekedi, il n’a donc jamais été question d’acheter ne fut-ce qu’un mètre de câble pour le projet. Quant au reste, plus de 2 millions de dollars, les bénéficiaires auront du mal à s’en justifier sinon se complaire à avancer  un justificatif passe-partout, imaginé non sans ironie, du temps du Zaïre : frais généraux. “(…) Tout ce qui a été fait avec cet argent, c’est juste le désherbage et le remplacement des batteries d’engins roulants!”, s’est écrié le chef de l’Etat. En s’interrogeant sur l’absence de la SNEL à Katende, visiblement, le chef de l’Etat n’aurait pas l’information selon laquelle, le projet Katende, 64 MW, est le fruit d’une coopération entre la RDC et l’Inde. En 2018, le ministre indien des Affaires extérieures, Chandra Prakash, en compagnie de l’ambassadrice de la RDC en Inde, Rosette Mossi, a fait le déplacement de Kinshasa pour manifester la volonté de New-Delhi de poursuivre les travaux de construction du barrage de Katende avec une société du secteur public indien, LPCC en remplacement de la firme privée indienne Angelic International.

Il est prévu la construction d’au moins deux lignes pour le transport de l’énergie électrique. La première ligne, longue de 130 km, va relier Kananga à Mbuji-Mayi. Longue de 30 km, la seconde ligne partira de Kananga jusqu’à Bunkonde, une localité du territoire de Dibaya, toujours dans la province du Kasaï central. Selon l’accord de financement signé par les gouvernements congolais et indien, le 11 juillet 2011, à Kananga, le coût initial des travaux est de 280 millions de dollars dont 60%  apportés Exim Bank d’Inde. Pour relancer les travaux, la RDC devrait apporter une contrepartie de 10 millions de dollars… depuis 2018. Rien n’est venu si ce n’est que Patrice Kitebi, alors DG du FPI, préfère plutôt financer le marché de “l’étude des  travaux d’érection de la centrale photovoltaïque à Tshipuka, dans la chefferie de Bakwa Kalonji, dans le territoire de Tshilenge, au Kasaï oriental”. Le marché est attribué de gré à gré aux firmes éyptiennes HASSAN ALAM CONSTRUCTION (HAC) et Power Generation Engineering and Services Company (PGESCO) pour un montant que seul le FPI pourrait, sait-on jamais, déclarer à l’Inspection générale des finances (IGF).

Les deux sociétés remportent aussi le marché de construction de ladite centrale pour 19.720.000 dollars sur financement du FPI. Le Fonds de promotion de l’industrie attribue, dans la foulée, de gré à gré, un autre marché de “l’étude des travaux d’érection de la centrale hydroélectrique de Tshibasa” à une entreprise kosovare GRAND INTERNATIONAL GROUP LLC… illustre inconnu. Alors que le chef de l’Etat ambitionne de faire des R-dCongolais des millionnaires. Nul doute que Félix Tshisekedi n’a pas été mis au courant de tous ces projets parallèles à Katende, qui au bas mot, auront déjà englouti, 50 millions de dollars, tous signés par l’ancien DG du FPI, qui a longetemps bénéficié d’un appui de taille, du très influent conseiller principal Ecofin du président Tshisekedi, Marcellin Bilomba. 

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