Un groupe de 26 deputés nationaux sollicite un échange avec le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, sur qui pèse plusieurs griefs, dont le bloquage du contrôle parlementaire.

“Ces députés, inquiets de votre gestion tant politique qu’administrative sans aucun impact visible sur la vie de la nation, voudraient échanger avec vous comme des hommes d’Etat et élus légitimes du peuple congolais”, a-t-il écrit.

Vu la pertinence de cet échange, les 26 élus disent attendre l’invitation de Christophe Mboso dans les 72 heures. Dépassé ce délai, préviennent-ils, ils seront dans l’obligation de recourir à d’autres dispositions légales mais aussi contraignantes pour obtenir gain de cause.

Selon le Collectif 26, il y a un sérieux problème de gestion politique et administrative à l’Assemblée nationale. “Les moyens de contrôle sont bloqués parce qu’on ne respecte pas les conditions minimums pour que l’Assemblée nationale puisse travailler, notamment l’article 101 alinéa 4 où le député représentant toute la nation, doit parler. Mais aussi l’alinéa 5 où le mandat impératif est nul”, a dénoncé Gratien Iracan.

Cette réunion est une occasion pour Mboso et les élus nationaux de remettre de l’ordre au sein de cette institution qui, aux yeux de nombreux observateurs, est devenu une caisse de résonance de l’exécutif.