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Tshilejelu : Crec 7 injustement vilipendée malgré son travail imposant à Mbuji-Mayi

Médisance ça et là, des propos indus et sans fondement se multiplient sur les travaux du projet Tshilejelu à Mbuji-Mayi.

Par Patrick Mputu

publié le 27 décembre 2021 à 17:38:38

L’œuvre est liée à ses auteurs qui ont pris pour cible, la firme chinoise Crec 7 dans le but de la désorienter et faire ralentir les travaux qui évoluent pourtant à la vitesse de croisière. Face à ce préjugé émotif, l’indignation et la réprobation se sont succédé du côté de la société chinoise pour fustiger l’agenda caché de ces officines qui veulent saper son image pour que le président Tshisekedi lui retire sa confiance.

Depuis l’annonce du séjour du chef de l’État dans l’espace Kasaï, un tas de mauvaises nouvelles s’est accumulé et des histoires montées de toutes pièces s’en suivent et mettent tout le monde sens dessus dessous.

Astuces pour faire taire le présumé détournement de 14 millions USD de lutte contre la pauvreté

Au lieu de justifier les fonds alloués au projet de lutte contre la pauvreté et les inégalités, les comploteurs veulent attirer l’attention du public sur un autre projet qui, du reste, évolue sans couac. Ainsi, le mot d’ordre est un secret de polichinelle, c’est-à-dire couvrir les conseillers du président qui y sont impliqués. Donc le problème est ailleurs. Une école ( 4 janvier ) a été construite à 4 millions de dollars américains. Des bulldozers vrombissaient la nuit dans l’enclos à la veille de l’arrivée du chef à Bakuanga. Une précipitation pour justifier la manne perçue qui est en inadéquation avec les réalisations sur le terrain. L’IGF est vivement attendue pour enquêter sur tous les travaux réalisés dans ce cadre.

“Certains Kasaïens sont passés maîtres en démagogie. Ils publient des photos et vidéos sur les réseaux sociaux dans l’unique but de détourner l’attention sur le détournement de 14 millions de dollars du projet de lutte contre la pauvreté et les inégalités dont certains conseillers de Félix Tshisekedi auraient touché des sommes colossales pour finalement, n’est rien faire. Il suffit de passer par l’école du 04 janvier, Kalenda Mudishi et les hôpitaux Kansele et l’hôpital général”, a-t-on dénoncé à Ouragan.cd.

Entre le projet Tshilejelu et la lutte contre la pauvreté, c’est le jour et la nuit

Depuis son lancement dans la ville de Mbuji-Mayi, Tshilejelu évolue comme sur des roulettes. Pour ce projet qui ne concerne que 25 km de routes à moderniser et réhabiliter, de progrès énormes ont été réalisées. Malheureusement, ceux qui sont devenus spécialistes dans les infrastructures oublient qu’il y a des conditions pour construire une bonne route à un niveau optimal.

Il s’agit notamment de la voirie et drainage des eaux usées et de pluie, comme l’a expliqué un de Crec 7. Et pourtant, a-t-il précisé, Mbuji-Mayi est une ville qui n’a aucun système de canalisation et d’évacuation d’eau.

“C’est la cause principale des milliers des têtes d’érosions dans cette ville. Qui peut dire que rien n’est fait dans le cadre des travaux d’assainissement ?”, s’est-il interrogé.

Hélas, des spécialistes autoproclamés ne voient rien. Des avancées significatives du projet Tshilejelu réalisées par Crec 7 les font mal aux yeux. Sont-ils myopes ou presbytes, la question reste pendante.

“La première phase du projet était de construire les collecteurs de drainage des eaux et le système de canalisation. Le revêtement et l’asphaltage devraient constituer la deuxième phase. Aujourd’hui, ces travaux d’assainissement sont terminés sur les avenues Lumumba, Laurent-Désiré Kabila, Boucle Mualuse et Mama Yemo. Mais eux, les spécialistes, n’ont pas des yeux pour voir”, a regretté un autre responsable de Crec 7 lassé suite aux attaques injustifiées.

Si le ridicule pouvait tuer…

Tout est malheureusement mal planifié dans les différents laboratoires dont les responsables ne s’accrochent qu’au populisme afin d’assurer leur survie dans le sérail du président de la République. “Honnêtement, prendre des photos des travaux en cours dans la ville ou celles de la visite de David Mukeba, (conseiller du chef de l’Etat en charge des infrastructures ) pour tenter de convaincre que rien n’est fait ou soit qu’il y a eu détournement des fonds dans le cadre du projet Tshilejelu, est tout simplement ridicule mais aussi une mauvaise fois manifeste”, a vociféré le responsable de l’entreprise chinoise.

Et à ses yeux, ces officines obscures pouvaient aussi montrer à l’opinion ce qui est déjà fait à Mbuji-Mayi, un collecteur de 1532 mètres construit. Pour ces esprits tordus, rien n’est fait. Malgré les travaux de la pose de couche de fondation et de base, il n’ya rien. Mais alors de qui se moque-t-on ? du président de la République ou du peuple kasaïen ?.

Crec 7 au banc des accusés du parquet populaire des réseaux sociaux

Ils ont envahi la toile. Sans les éléments probants, Ceux qui en veulent à Crec 7 font circuler des infox- fausses nouvelles. Érigés en tribunal populaire, les réseaux sociaux jugent et condamnent sans fondement, les gens qui font leur travail en toute honnêteté et respectent leurs engagements envers le pouvoir public.

«Quelle est la durée des travaux ? 36 mois, quel montant a été alloué à ce projet ? 138 millions de dollars. Quel montant a été effectivement décaissé à ce jour ? Le FONER n’a donné que 4 millions. Combien de temps faudra-t-il pour évaluer chaque étape du projet ? Les réponses à toutes ces questions vous permettront de comprendre que vous avez tort de faire cette campagne qui rime à un jeu d’enfants”.

Les dirigeants de l’entreprise chinoise ne sont pas contre ceux qui ont le devoir de contrôler. Ils ne certifient pas non plus qu’il y aurait malversation. Toutefois, ont-ils recommandé, si ces faits sont révélés vrais alors ils en débattront.

“Mais pour l’instant, évitons de salir et de jeter en pâture les gens pour rien, juste parce que vous avez des petits mégas de connexion internet dans votre téléphone”, exhortent-ils.

Droite dans ses bottes, la direction de Crec 7 n’entend pas céder aux réactions épidermiques en dépit du fait qu’elle soit la principale victime de toutes sortes de coups bas planifiés depuis plusieurs jours par des officines, majoritairement politiques.

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La présence du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait même été annoncée au port maritime de Boma pour la réception de trois premiers navires. C’était donc du sérieux. Hélas, pratiquement 5 ans se sont écoulés. Avis d’experts, les grands transporteurs mondiaux, dont Maersk, CMA-CGM, PIL, feraient subtilement blocage.

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