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RDC : magistrats civils et militaires à l’école de la justice transitionnelle

Des magistrats civils et militaires prennent part à un séminaire de formation sur la justice transitionnelle en RDC.

Par Lydie Matadi

publié le 24 novembre 2021 à 10:42:00

Le vice-ministre de la Justice a ouvert mardi 23 novembre 2021 les travaux à l’Institut national de formation judiciaire (INAFORJ) à Kinshasa. L’atelier est organisé par le Conseil supérieur de la magistrature avec l’appui du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme. Il vise à renforcer les capacités des participants en matière de justice transitionnelle dans le cadre de la lutte contre l’impunité

Pendant deux jours, soit du mardi 23 au mercredi 24 novembre, ces hauts fonctionnaires judiciaires, venus de plusieurs provinces du pays, vont acquérir l’expertise nécessaire afin de mieux comprendre en quoi les poursuites judiciaires constituent le premier pilier de la justice transitionnelle.

Le vice-ministre Amato Bayubasire a précisé que la tenue de ces assises découle de la volonté et la détermination du président de la République Félix Tshisekedi à rétablir la justice, réparer les préjudices subis par suite des actes répréhensibles afin de garantir la paix durable au pays.

A cette occasion, il a annoncé la mise en place d’un groupe de travail mixte chargé de la réparation et la mise en oeuvre de la justice transitionnelle en RDC.

“Il est indispensable, voire urgent que le cadre et les conditions de collaboration restent ouverts et les plus étendus possible en vue de parvenir à la concrétisation de la volonté politique exprimée par le chef de l’État. Les objectifs de la justice transitionnelle permettront de réaliser de manière durable la paix, la justice, la réconciliation, la réparation des droits de l’homme, de la paix, la sécurité, la bonne gouvernance ainsi que le développement”, a-t-il ajouté.

Présent à la séance d’ouverture, le directeur du Bureau conjoint des Nations unies a relevé que ce séminaire se tient à un moment décisif où la RDC a besoin de toutes les ressources pour tourner définitivement le dos aux cycles de violences qui continuent à perturber la paix dans certains coins de la République démocratique du Congo.

Pour Abdel Aziz Thioye,“la commission des crimes graves qui choquent la conscience collective de l’humanité appelle à une mobilisation importante pour y faire face et répondre ainsi aux préoccupations des victimes qui sont le plus souvent des laissés-pour-compte. L’analyse des conflits en RDC et leurs conséquences pousse à conclure que sans un système judiciaire performant, outillé, indépendant et impartial, l’abcès ne pourrait être crevé et la confiance des Congolais en leur système judiciaire ne saurait être rétablie”.

Les participants sont venus de l’Equateur, du Kasaï central, du Maï-Ndombe et de la ville de Kinshasa. Le même séminaire sera organisé à l’intention des magistrats du Nord-Kivu, Sud-kivu, de la Tshopo et de l’Ituri.

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