Quelques heures après la censure des chansons “Nini tosali te” et “Lettre à ya Tshitshi” peignant un tableau sombre du pays, le gouvernement a réagi.
Quelques heures après la censure des chansons “Nini tosali te” et “Lettre à ya Tshitshi” peignant un tableau sombre du pays, le gouvernement a réagi.
“Il n’y a eu aucune interférence du pouvoir exécutif dans ce dossier, qui relève de la compétence de la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles”, a précisé le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe.
Contrairement aux réactions tant émotives que rationnelles faisant porter la responsabilité de cette décision administrative au gouvernement, le ministre Muyaya souligne que dans le “changement de narratif” prôné par le chef de l’État, le Premier ministre et tous les autres membres de l’exécutif, “tout citoyen est libre d’exprimer son opinion sous réserve des dispositions légales”.
“C’est une décision qui nous surprend. Si moi j’étais producteur de cette chanson, je serai très heureux parce que ça fait l’objet de toutes les conversations. Pourquoi le président de la République se sentirait touché ? Nous nous sentons visés parce que nous incarnons l’État”, a-t-il expliqué.
Les chansons “Nini Tosali Te” du groupe MPR, “Lettre à ya Tshitshi”, Dégager, Eswi yo wapi, RAM, AT Grace Land et Marley de l’artiste Bob Elvis ont été interdites de diffusion. Les artistes sont sanctionnés pour n’avoir pas déposé préalablement les exemplaires à la commission de censure. Dans ces chansons dites patriotiques, les musiciens indexés ont présenté une situation chaotique de la RDC.
M. Muyaya assure que le “gouvernement a le devoir d’écouter en tout temps et en tout lieu, ces frustrations afin d’y apporter les réponses”.
Après échange avec les auteurs de ces chansons, l’inspecteur de la Commission de censure, Didi Kelo Kelo a annoncé que la suspension sera levée ce mercredi 10 novembre 2021.
A travers un arrêté signé le 23 avril, le ministre intérimaire de l’Economie, Eustache Muhanzi, a rendu publics les nouveaux tarifs des carburants, dans les zones est et nord de la République démocratique du Congo.
La corruption et les détournements de deniers publics avilissent la société congolaise. Le fléau a été dénoncé lors d’une journée de sensibilisation animée mercredi 24 avril 2024 par le gendarme des finances publiques, Jules Aligente et son adjoint.
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