Ses agents, après un test de marquage moléculaire réalisé, ont réalisé que la qualité de ces produits ne remplit pas les critères de spécifications agréés par la République démocratique du Congo. Ces produits pétroliers de moindre qualité échappent souvent au paiement des droits d’entrée et taxe, sous couvert de la consommation nationale.

De ce fait, la Brigade de contrôle a procédé à leur immobilisation sur instruction de la hiérarchie jusqu’à nouvel ordre. Cette quantité de carburants de mauvaise qualité, destinée à être écoulée dans certains dépôts et stations-service de Kinshasa, a été interceptée au poste de Kasangulu. Depuis quelques mois, le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu avait pris quatre mesures urgentes relatives à l’interdiction de transport des produits pétroliers dans les fûts et bidons d’une province à une autre, où le programme de marquage moléculaire est déjà opérationnel.

L’application de la présente mesure devra se faire au cas par cas, suivant les critères qui seront incessamment indiqués dans une circulaire y afférente.

Par ailleurs, il a été accordé une prolongation d’une durée de six mois (du 07 octobre 2021 au 07 mars 2022), un moratoire en faveur des opérateurs œuvrant dans les provinces situées dans les zones Sud et Est du pays où le programme de marquage moléculaire des produits pétroliers n’est pas encore mise à ce jour. D’une part, En outre, la mesure prenait en compte l’acheminement vers les points de consommation et de distribution des carburants par des camions-remorque en raison de difficultés des voies d’accessibilité.

Notons qu’il a été également mis en évidence, l’intensification de contrôle notamment par la Brigade nationale de la lutte contre la fraude et l’administration des Hydrocarbures, conformément aux dispositions de la législation y relatives en vue de la mise en application de toutes les mesures prises dans le cadre de l’assainissement du secteur aval pétrolier.