Le Regroupement des étudiants du Congo ( REC) est monté samedi au créneau pour dénoncer la dérive des représentants du peuple. Pour cette organisation qui regroupe les étudiants de toutes les universités du pays, le RAM a soulagé leur porte-monnaie au moment où ils devaient dépenser leurs maigres moyens pour se procurer la connexion internet.

D’ailleurs, ils constatent que les députés nationaux n’ont jamais fait de l’amélioration des conditions de vie et d’études de l’étudiant congolais, une priorité. Ils parlent plus pour leurs propres intérêts que pour le social du peuple. Il y a deux semaines, ils ont reçu des grosses cylindrées, des Jeep Palisades Hyundai qui ont coûté cher à la République. Mais là, il n’y avait pas de souffrance du peuple, il n’y avait pas de misère. Ils n’ont osé piper mot comme il s’agit de leurs intérêts mesquins. Nulle part, ils n’ont plaidé pour que le peuple bénéficie de mêmes faveurs. Cest de l’égoïsme tout craché pour une République à double vitesse.

Le REC se demande pourquoi alors quand il s’agit de la gratuité du wifi pour les étudiants, les élus en font un problème. “Si ce n’est pas l’ignorance, c’est donc la cruauté humaine”, vocifère un étudiant de troisième graduat de l’Université de Kinshasa.

A haute voix, les étudiants disent souscrire à la vision du chef de l’État qui a pensé au moins alléger leur souffrance. Malheureusement, les élus du peuple, au lieu de s’inscrire sur la même lancée que le chef, se désole le REC, cherchent à martyriser les étudiants. “Supprimer le RAM signifie retour au payement de la connexion”, ce qui rendrait leur vie difficile, hurle un finaliste de l’Ista.

Par conséquent, les étudiants avertissent les élus que si jamais, ils maintiennent leur décision de suppression de RAM, ils vont envahir le Palais du peuple pour faire entendre leur voix.

Déjà, ils projettent des grandes manifestations populaires à Kinshasa et dans les provinces pour barrer la route à l’égoïsme et à la dérive des députés nationaux. 300 mille étudiants à Kinshasa et un million en provinces sont déjà mobilisés et prêts à battre le pavé.