“Nous avons passé trop de temps dans les mines. Nous nous sommes traînés dans le fainéantisme. Aujourd’hui, nous devons nous réveiller pour vaincre la faim”, a déclaré le ministre M’zinga Birihanze, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation célébrée le samedi 16 octobre au Jardin botanique, à Kinshasa. Le numéro 1 de l’Agriculture a déploré le fait que 27 millions de Congolais soient confrontés à l’insécurité alimentaire. Pour lui, cette tendance fait trop mal pour un pays qui regorge un sol très riche mais que ses sujets n’arrivent pas à mettre à contribution pour assurer la sécurité alimentaire. “Chacun de Congolais devra débuter par résoudre lui-même la crise alimentaire. C’est un problème de sécurité qui commence par les individus avant l’intervention de l’État”, a-t-il dit.

Le numéro un de l’Agriculture a fait observer qu’en dépit de difficultés rencontrées, les Congolais sont aujourd’hui debout grâce au président de la République qui leur a réveillé par sa vision axée sur la revanche du sol sur le sous-sol. Le ministre M’zinga Birihanze a, par ailleurs, rejeté la thèse selon laquelle le maigre budget alloué à son secteur serait à la base de l’insécurité alimentaire. Pour lui, le nœud du problème est le faineantisme. “Ce n’est pas le faible taux du budget alloué à notre secteur qui justifie cette crise alimentaire. Nous avons beaucoup traîné le pas dans le fainéantisme. Nous avons été distrait. Aujourd’hui, nous sommes débout pour vaincre la faim”, a souligné M. Birihanze.

Il a indiqué que cette journée avait le but principal d’assurer une très large sensibilisation sur la faim en incitant à une action coordonnée au profit des populations victimes et se battre pour une alimentation saine pour tous. Ainsi, cette journée visait donc à mieux connaître les problèmes relatifs à l’alimentation dans le monde et de renforcer surtout la solidarité dans la lutte contre la faim, la malnutrition et la pauvreté.

Notons que pour 2021, “cette journée a été célébrée sous le thème : Agir pour l’avenir, améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie”.