Les femmes du Kongo central sont déterminées à voir une femme à la tête de leur province.
Les femmes du Kongo central sont déterminées à voir une femme à la tête de leur province.
Une délégation conduite par Annie Thérèse Mbadu, coordonnatrice de l’espace femme du Kongo central, est allée voir la ministre d’État de la Justice et garde des Sceaux pour solliciter son soutien à cette démarche. L’objectif final est de voir élire une femme gouverneure de la province du Kongo central.
Pour ces femmes de la société civile, Rose Mutombo Kiese est le symbole de la lutte pour la promotion des droits des femmes en RDC et du leadership féminin. Voilà pourquoi elles demandent son accompagnement pour qu’ensemble, elles puissent mobiliser les femmes candidates à ce poste. “Nous sommes venues écouter ses conseils par rapport à notre province qui a un poste vide après la déchéance du gouverneur Atou matubuana. Nous souhaitons qu’elle soit de nôtre dans la mobilisation des femmes. Que les femmes puissent occuper ce poste. Nous avons commencé la sensibilisation depuis le Kongo central”, a déclaré Annie Thérèse Mbadu.
La coordinatrice de l’Espace femme du Kongo central a indiqué que quelques candidates femmes ont déjà exprimé leurs ambitions depuis que sa plateforme a entamé ses actions de sensibilisation. Et l’accompagnement de la garde des Sceaux serait un appui de taille dans ce combat pour la promotion des femmes de cette province. “Nous avons voulu que la ministre d’État de la Justice entre dans ce combat que nous menons. Comme elle est notre aînée dans le combat pour la promotion des femmes, nous avons souhaité qu’elle nous accompagne dans notre plaidoyer. Les femmes sont nombreuses pour concourir à ce poste poste vacant de gouverneur de province. Nous, nous sommes en train de soutenir toutes les candidatures féminines”, a ajouté Annie Thérèse Mbadu.
Le Kongo central est l’une des provinces où le ministère de l’Intérieur a prévu d’organiser des élections de gouverneurs et vice-gouverneurs. En RDC, plus de 80% de provinces sont dirigées par des hommes. Alors que la représentativité de la femme dans les institutions est soutenue par la Constitution et les autres lois du pays mais elle demeure malheureusement toujours un objectif à atteindre.
L’inspecteur principal provincial de la division provinciale de l’EPST|Kasaï 1 a été suspendu de ses fonctions pour une durée de trois mois.
Le parti présidentiel est accusé d’inciter les jeunes aux troubles et à la manipulation contre certains leaders de l’Est du pays. Le coup de gueule est du député provincial Prince Kihangi du Nord-Kivu. L’élu de Walikale interpelle le gouverneur militaire sur cette campagne destructrice et incitative à la déstabilisation. L’UDPS/Tshisekedi, fédération de Goma, liste abusivement et sans raison des personnalités supposément de mèche avec le M23, ce qui irrite Kihangi.