Il contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 20.682,6 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 41,5% par rapport au budget de l’exercice 2021 chiffré à 14.620,5 milliards de FC.
L’avant-projet de loi de finances de l’exercice 2022 accorde une priorité aux secteurs liés à la sécurité, aux secteurs sociaux principalement la santé et l’éducation, aux secteurs porteurs de croissance, notamment l’agriculture, le développement rural, l’industrie et les infrastructures, au recensement et à l’identification de la population ainsi qu’à l’organisation des opérations électorales. “Plus spécifiquement, il met en exergue les politiques publiques prioritaires ci-après dans le domaine politique et sécuritaire : la pacification de la partie Est du pays, le recrutement au sein de l’Armée, la mise à la retraite des éléments fin carrière et la couverture des frais d’assurance ; le recrutement dans la police nationale congolaise et la mise à la retraite des éléments fin carrière ; l’identification de la population par l’Office national d’identification de la population (ONIP) et le recensement général de la population par l’Institut national de statistique (INS) ; la préparation des opérations électorales par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le cycle électoral de 2023 “, a expliqué le ministre du Budget.
Dans le cadre des échanges autour de deux projets de lois, Aimé Boji a formulé les recommandations suivantes : relever le niveau des recettes de l’Etat et améliorer leur prévisibilité et maitriser les effectifs des agents de l’Etat et de la masse salariale.
Il a insisté sur le renforcement de l’orthodoxie budgétaire en adoptant quelques mesures notamment : la réduction du train de vie des Institutions notamment par la revue des montants alloués aux institutions et ministères au titre de fonctionnement mensuel en les alignant aux crédits budgétaires votés ; la rationalisation de la gestion des investissements publics.
Par la même occasion, l’exécutif a approuvé l’avant- projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2021. Selon le gouvernement, cette adoption est justifiée par la nécessité de prendre en compte les évolutions intervenues en cours d’exercice budgétaire. Il s’agit notamment de l’avènement du nouveau gouvernement investi par l’Assemblée nationale en date du 26 avril 2021, une meilleure situation économique et budgétaire et la conclusion d’un programme de Facilité Élargie de Crédit (FEC) avec le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre du Programme économique du gouvernement.
Le projet de Loi de finances Rectificative de l’exercice 2021 contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 16.621,6 milliards de FC dégageant un taux d’accroissement de 13,7% par rapport au budget initial chiffré à 14.620,5 milliards de FC.
Le ministre du Budget a précisé que pour la première fois, un projet de loi rectificatif à la hausse sera présenté au Parlement. Selon lui, ceci dénote de la détermination du président de la République, qui a impulsé une volonté politique et des mesures permettant d’accroitre les recettes publiques et ainsi améliorer la taille le budget national.