Sur un ton ferme, “l’homme de la résistance” condamne fermement ces dérives et appelle les Congolais à ne pas tomber dans ce plan malsain des ennemis de l’unité nationale. “Le tribalisme est devenu un problème dans ce pays. Je suis né à Kinshasa, je suis Kinois, je le revendique. La première fois que j’ai quitté le sol de Kinshasa, c’était pour aller en Europe pour étudier, je ne connaissais pas le tribalisme. Nous, c’était les quartiers ; vous êtes de quel quartier ? de quelle école ? pas de tribu… Donc, je ne peux pas comprendre qu’aujourd’hui, on installe des milices tribales dans ce pays, qu’on devienne des chefs des clans…ce n’est pas le Congo, le Congo n’a pas cette vocation”, a-t-il dénoncé.

Fayulu souligne que dans sa formation politique ( ECiDé), il n’existe pas de tribalisme. “Moi, je ne suis pas tribaliste. Dans l’ECiDé, je suis le président ; madame Marie-Jeanne Luhaka est vice-présidente. Elle est du Maniema. Dans mes meetings, j’ai toujours condamné le tribalisme. Le Congo, c’est 2.345.000 km², c’est toutes les tribus. Donc, je condamne cette affaire de tribalisme et les gens qui ne peuvent pas sortir de ce carcan tribal parce qu’ils n’ont pas d’autres ressources”, a-t-il ajouté.

“Le président élu” précise que celui “qui a des ressources en lui ne peut pas se livrer au tribalisme parce que le tribalisme est un repli identitaire inutile”.