La COSOC joint sa voix a celles de confessions religieuses sur la dépolitisation de la CENI.
La COSOC joint sa voix a celles de confessions religieuses sur la dépolitisation de la CENI.
La Convention des organisations de la société civile pour le changement appuie la démarche de la CENCO, de l’ECC et tant d’autres confessions religieuses au sujet de la dépolitisation de la Centrale électorale étant donné qu’elles militent pour un processus électoral apaisé, inclusif et transparent. A haute voix, elle invite le chef de l’État à s’abstenir à promulguer des lois électorales controversées.
”La COSOC demande au chef de l’Etat, garant de la nation et du bon fonctionnement des institutions et de l’unité nationale à tout mettre en œuvre pour, d’une part, faire cesser des discours, actes et stratégies qui auraient pour finalité de discriminer les citoyens entre eux, et d’autre part, ne pas promulguer une loi sur la CENI trop controversée et politisée”, recommande-t-elle.
Elle appelle également les parlementaires à éviter d’adopter des lois qui remettraient en cause les acquis de l’État de droit, de l’unité et de la cohésion nationale et la paix face à la conscience et à la responsabilité vis-à-vis de l’avenir de la République. L’organisation se dit également opposée à toute initiative visant à retarder l’organisation des élections par des subterfuges du genre retard dans la publication de la loi électorale, du calendrier électoral, retard dans la désignation des animateurs de la CENI, absence des moyens pour financer les élections ou même le conditionnement de la tenue des élections par un recensement général de la population.
D’où, son appel à la population congolaise, dans son ensemble, à garder une vigilance à toute épreuve afin d’éviter de se laisser distraire par des discours divisionnistes, tribalistes, séparatistes et haineux de quelque bord que ce soit.
La loi organique portant fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante (CENI) a été adoptée par le Parlement et a été récemment, déclarée conforme à la Constitution par la Cour constitutionnelle. Elle n’attend que sa promulgation par le chef de l’État.
Cependant, les confessions religieuses, en première ligne, la CENCO et l’ECC, s’opposent à sa promulgation prétextant qu’elle rend très politique la Centrale électorale.
Les membres du parti politique “Les Congolais (LC)” peuvent à présent véhiculer l’idéologie du parti à leurs nombreux sympathisants disséminés à travers le pays.
Le militant Serge Mayamba de Filimbi refuse “d’être faussement accusé d’apporter les béquilles au député national Édouard Mwangachuchu”. “Je n’ai jamais alors jamais soutenu le député national Édouard Mwangachuchu”, sauf que j’ai donné mon point de vue sur mon Twitter en ces termes : “ne manipulons pas la justice car elle est indépendante, laissons la faire son travail”.