La mission catholique Bunkonde dans le territoire de Dibaya au Kasaï central vit ces dernières semaines la pire insécurité de son histoire.
La mission catholique Bunkonde dans le territoire de Dibaya au Kasaï central vit ces dernières semaines la pire insécurité de son histoire.
La société civile locale rapporte des cas de cambriolage des maisons d’habitation, des établissements scolaires et même des institutions supérieures. Contacté par Ouragan.cd ce mardi 21 juin, un acteur de la société civile basé à Bunkonde explique que dans l’espace d’une semaine, les malfrats ont dévalisé un lycée, un institut technique médical et l’école primaire Bunkonde 1.
D’après Jean-Pierre Ngalamulume, ces cambrioleurs ont réussi à emporter les meubles, matériels de construction, une importante somme d’argent ainsi que divers biens de valeur. A cela, il faut ajouter les biens des paisibles citoyens. Il tire la sonnette d’alarme. M. Ngalamulume indexe, cependant un groupe de repris de justice mieux identifiés, ayant bénéficié de la grâce présidentielle pour leur relaxation. L’activiste interpelle les autorités locales et les services de sécurité. Il leur demander de renforcer des mesures sécuritaires pour mettre hors d’état de nuire les auteurs de cette terreur dans la mission.
De son côté, le capitaine de la police nationale congolaise opérant dans cette mission catholique, joint par votre média, confirme ce phénomène qui bat déjà, selon lui, le record dans ce coin. L’officier de la police, Augustin Tshibangu appelle la population au calme et à collaborer avec les services de sécurité pour traquer ces hors-la-loi qui sèment panique et désolation. Nous mettons tout en œuvre pour stopper ce regain de cette criminalité qui gagne du terrain à Bunkonde. “Une mission réputée calme et paisible”, a conclu le capitaine Tshibangu Augustin.
Bunkonde est une mission catholique située dans le territoire de Dibaya à plus de 70 kilomètres de Kananga, chef-lieu du Kasaï central.
Pour lutter contre les embouteillages monstres qui rendent la circulation très difficile et paralysent parfois les activités socio-économiques, la police de Kinshasa a opté pour l’usage des drones de surveillance.
La présence du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait même été annoncée au port maritime de Boma pour la réception de trois premiers navires. C’était donc du sérieux. Hélas, pratiquement 5 ans se sont écoulés. Avis d’experts, les grands transporteurs mondiaux, dont Maersk, CMA-CGM, PIL, feraient subtilement blocage.
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