L’Inspection générale des finances va s’appesantir, très bientôt, sur ses missions d’encadrement des finances publiques et de la patrouille financière dans les établissements publics à cause de la faible mobilisation des recettes constatée lors des mois de janvier, février et mars derniers.
La cellule de communication du service de contrôle rattaché à la présidence a annoncé mercredi dans un communiqué que l’IGF a adressé une correspondance au gouvernement pour appeler au recadrage rapide de cette situation.
Le communiqué assure que l’IGF a attiré l’attention des décideurs des finances publiques car, le niveau de mobilisation des recettes a stagné depuis près de 100 jours.
“Les mesures qui sont en train d’être prises actuellement en Europe en rapport avec le Covid-19 n’augurent pas des meilleures perspectives pour nos finances publiques”, a prévenu le communiqué.
Cependant, l’IGF rappelle aux décideurs que le pays fonctionne déjà avec un équilibre fragile d’où, a-t-elle insistée, la responsabilité dans l’éxécution des dépenses publiques s’impose.
Il est clair que les missions de patrouille financière privilégient l’exécution des dépenses de salaires des agents et celles liées à la production.
De ce fait, les responsables des entreprises publiques et autres services sont conviés à faire preuve d’excellence et d’éviter de prendre des décisions qui mettraient en mal les finances publiques.
“L’effort du gouvernement doit être accès sur les réformes fiscales et des finances publiques susceptibles d’impacter positivement sur la mobilisation des recettes ainsi que sur la rationalisation des dépenses publiques”, a conclu l’IGF.
Mputu Patrick-Marche