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RDC : Afriland First Bank traîne Global Witness et PLAAF pour recel devant le TGI-Gombe

publié le 26 février 2021 à 07:00:33

L’affaire connaît un nouveau rebondissement. Global Witness et PLAAF, auteures d’un rapport publié le 02 juillet 2020 contre Afriland First Bank, sont appelées désormais à la barre. 

Après avoir annoncé une nouvelle sortie médiatique avec des preuves accablantes, provenant de deux ex-agents de la banque en cavale ( Koko Lobanga Gradi et Malela Navyde ), les avocats de Afriland ont décidé de porter l’affaire devant la justice. 

« Les deux ONG ont décidé de remettre le couvert, de refaire une campagne de presse diffamatoire contre la banque et certains clients. Les organes de presse ont indiqué détenir de nouvelles preuves, de nouveaux fichiers bancaires censés démontrer une nouvelle fois qu’il y aurait des comportements malfaisants, des témoignages de ces deux faussaires, aujourd’hui protégés par ces lanceurs d’alerte », a dénoncé Me Éric Moutet.

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Le harcèlement est violent. Les accusations sont graves et surréalistes, d’ailleurs non documentées. Afriland a décidé de dégainer surtout quand les deux organisations ont affirmé être en contact avec “les deux voleurs”, a rappelé Me Eric Moutet. Dans cette guerre de réputation, la banque n’entend pas reculer. Pour l’honneur et la réputation de la banque, nous n’allons pas céder, ajoute Coco Mbayo.

Il est question de prouver qu’on ne peut pas prétendre combattre, lutter contre la corruption, mais en se servant toujours de la même corruption. 

« Au regard de cette nouvelle agression qui a été imaginée par ces ONG, nous avons décidé de les citer directement devant le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe sur les faits de recel. Le lien est désormais établi. Ils ne se cachent même plus d’avoir soutenu ces deux faussaires et d’avoir récupéré toute la documentation y afférente. A partir du moment où ils s’assument dans cette attaque médiatique, nous allons leur demander de s’assumer aussi devant les juges », a insisté Me Eric Moutet.

Dans leur document, les deux ONG avaient accusé la banque d’avoir contourné les sanctions américaines en laissant un de ses clients continuer à mener des opérations. Des faux documents avaient été repris dans le rapport sur base des données fournies par les deux ex-agents de la banque qui avaient décidé, contre toute attente, de livrer les secrets bancaires en violation de la loi. 

Un agenda caché et surtout l’intention de nuire

Les avocats de la banque ont rappelé, à haute voix, que les représentants de ces deux organisations avaient refusé l’audit contradictoire après la proposition leur faite de désigner un expert indépendant pour vérifier les preuves et allégations contenues dans le rapport pour les confronter aux éléments de la Banque avant d’aboutir à la publication de leur document.

L’avocat Moutet explique que nulle part, dans le rapport publié le jeudi 02 juillet, Global Witness et PPLAAF, il est démontré que Afriland First Bank a effectué des transactions qui auraient frauduleusement profité à l’homme d’affaires israélien, Dan Gertler.

Par contre, il accuse Global Witness et PPLAAF d’avoir corrompu les agents de la banque pour obtenir frauduleusement les documents d’un de ses clients et surtout d’avoir usé de menaces et chantage, lors de sa collecte d’information.

A l’époque, les deux organisations avaient nié avoir obtenu les renseignements de précités. Quelques mois après la condamnation par le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe de ces deux ex-travailleurs à la peine de mort pour recel, violation des secrets bancaires, vol, association des malfaiteurs et fabrication de fausses preuves, les deux organisations se disent offusquées. 

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Elles rétropédalent finalement. Aujourd’hui, elles reconnaissent avoir accueilli l’un de deux faux lanceurs d’alerte en cavale. L’évidence est là. Les présomptions se sont finalement révélées des faits infractionnels, condamnables par la justice. 

Devant la presse jeudi 25 février 2021 à Kinshasa, Maîtres Éric Moutet et Coco Mbayo ont rappelé que la condamnation à mort de ces deux anciens agents de Afriland par le TGI-Gombe a été basée sur des faits réels. En l’absence des accusés, le tribunal a été obligé de prendre la peine maximale. 

Pourtant, ils ont été dûment saisis mais ils ont préféré se soustraire, comme leurs protectrices PLAAF et Global Witness, a souligné Me Eric Moutet. A la base de fausses informations, les deux accusés ont été carrément ignorés par les avocats de deux organisations, lorsque la copie de la plainte a été déposée à leur cabinet conseil.

Le TGI-Gombe a condamné les deux faussaires à la peine la plus lourde. Ce n’est pas la banque qui s’est substituée aux juges qui ont appliqué le droit. Nous n’allons pas empêcher aux deux condamnés de solliciter la réduction de la peine ou la clémence du juge par rapport à la lourde peine infligée“, a précisé Me Coco Mbayo qui a rappelé que le droit pénal en RDC est de stricte application.

Au départ, la banque n’avait aucune intention de communiquer sur cette décision judiciaire mais au regard du fait que les deux organisations prétendent revenir de manière déloyale avec des éléments nouveaux truffés encore de mensonges et promettant une campagne de sape, Me Eric Moutet estime qu’il fallait rappeler à l’opinion que les deux ex-agents, faux lanceurs d’alerte avaient été condamnés lourdement. 

“Les deux agents ont fourni des documents falsifiés. Ils n’ont aucune preuve. Les fichiers repris dans le rapport sont totalement faux. Malheureusement, les deux ONG ont refusé de les défendre”, explique Moutet.

Engluées dans la corruption et le recel, PLAAF et Global Witness auront difficile à faire pour démontrer le contraire de ce qui est allégué. Il est prouvé qu’ils ont usé de la corruption pour obtenir des faux renseignements pour salir la banque.

La plainte de Afriland first Bank toujours en instruction au tribunal correctionnel de Paris 

En juillet 2020, Afriland First Bank Congo était passée à la vitesse supérieure en saisissant la justice française, après l’opération de sape menée conjointement par Global Witness et PPLAAF, deux organisations liées à Georges Soros, tendant à espionner les comptes et les différentes transactions de ses clients mais aussi pour avoir publié un rapport sulfureux la mettant inutilement en cause.

La Banque accuse les deux Ongs de pratiques de corruption. Au total, 9 infractions, selon les avocats, ont été commises par ces organisations internationales et leurs collaborateurs dans leur enquête contre Dan Gertler.

De leurs investigations, Afriland dénonce le vol et la falsification des documents bancaires afin de charger l’homme d’affaires juif. Face au caractère pénalement répréhensible de ces actes, la direction de la Banque avait porté plainte.

Dans la plainte déposée le 01 juillet 2020 contre les deux organisations au Tribunal Judiciaire de Paris en France, les avocats de la Banque, à travers Me Eric Moutet, ont dénoncé le vol, l’abus de confiance, le chantage, la corruption privée, la dénonciation calomnieuse, du recel, la violation du secret bancaire, le faux et usage de faux et circonstances aggravantes de bande organisée.

« Il est également démontré que des fichiers volés en son sein ont été falsifiés par deux anciens employés de la banque en échange d’avantages provenant probablement de PPLAAF en complicité avec Global Witness », explique Moutet, avocat d’Afriland.

De bout en bout, tout est truffé des mensonges malheureusement qu’on distille dans l’opinion. A titre exemplatif, la fausse signature brandie par les deux ONG au nom d’Alain Mukanda l’indexant d’avoir déposé 1 million USD en liquide sur un compte à Afriland First Bank le 12 avril 2018. Pourtant, l’intéressé affirme n’avoir ni déposé, ni transféré encore moins vu ces documents falsifiés.

«La chose est encore une fois radicalement impossible puisque ce dernier n’était pas au Congo le 12 avril 2018, ce qui prouve une fois de plus la falsification des fichiers bancaires volés. La banque signature de la présente plainte entend donc dénoncer très clairement de telles pratiques qu’il convient maintenant de qualifier en droit», avaient expliqué les avocats d’Afriland First Bank.

Landry Amisi 

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