Né et grandi en Suisse, le kickboxeur professionnel Ulric Bokeme demeure à jamais attaché à son pays d’origine, la République démocratique du Congo (RDC).
A peine qu’il venait de signer un contrat des combats avec “Glory”, une des plus grandes structures qui organise des grands évènements sportifs au monde, le kickboxeur de 30 ans a pensé œuvrer dans la philanthropie en vue d’éradiquer la délinquance juvénile en RDC où elle a pris des proportions inquiétantes.
Pour ce faire, le kickboxeur au palmarès élogieux (30 victoires et 3 défaites) n’a pas abandonné ses différents projets conçus en faveur de la jeunesse de son pays.
En pleine préparation de son deuxième combat sous le label “Glory”, après son premier succès contre l’ancien n°9 mondial Kevin Van Heeckeren, le surnommé “Black Fantôme” a accordé une interview à Ouraganfm.cd dans laquelle il est revenu sur ses ambitions.
“Je suis en pleine préparation de mon deuxième combat après avoir signé chez Glory l’année dernière. Je bosse dur pour gagner ce challenge. Je ne connais pas encore mon adversaire, je suis cependant prêt à affronter n’importe quel challenger. Juste après, je compte retourner encore dans mon pays, la RDC pour concrétiser ma vision sur la jeunesse en général et la redynamisation de la fédération du kick-boxing en particulier”, a déclaré l’ex-combattant d’ “Enfusion” prétendant au poste de président de la Fédération congolaise de kick-boxing.
Lors de son deuxième et dernier séjour à Kinshasa, l’homme aux 17 K.O avait confié à la presse que l’un de ses multiples projets, était celui de créer des centres d’encadrement des jeunes pour les sports et l’éducation. Lesquels seront implantés, d’ailleurs, à travers le pays.
Toujours au mois de janvier dernier, Ulric Bokeme avait été reçu par le ministre des Sports et loisirs de la République démocratique du Congo, Amos Mbayo Kitenge avec qu’il avait échangé sur sa carrière et étalé ses rêves pour son pays.
Combattant dans la catégorie de – 85 kg, le champion Bokeme est ambitieux, déterminé et compétitif. Le natif de Genève est auteur d’un palmarès super impressionnant qui ne laisserait indifférent aucun partenaire pour l’accompagner dans ses projets.
Le gouvernement congolais a donc tout intérêt à faciliter la matérialisation de ces ambitieux projets censés aider le pays, non seulement dans l’éducation de la jeunesse, mais aussi et surtout dans l’éradication du phénomène “Kuluna”.
Charles Masudi