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Kinshasa : la NSCC édifie les étudiants sur le bien-fondé des réformes électorales

publié le 1 août 2020 à 17:50:55

La Nouvelle société civile congolaise (NSCC) continue à mener sa campagne de sensibilisation pour l’amélioration de la législation électorale en République démocratique du Congo.

C’est ainsi que ce samedi 1er août, les étudiants des universités et institutions supérieurs de Kinshasa se sont retrouvés au Centre Theresianum de Kintambo pour écouter les explications de M. Jonas Tshiombela Kabiena, président national de cette structure sur le vade-mecum élaboré à cet effet. Document présenté comme un outil de plaidoyer de la NSCC en vue d’accompagner les réformes du système électoral congolais dans la perspective des échéances électorales à venir.

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Ce vade-mecum comprend les propositions d’amendements de la loi électorale d’une part, et et d’autre part de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI. Il y est détaillé d’abord les propositions d’amendements à la loi No 06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, urbaines, municipales et locales, tel que modifié et complété à ce jour.

Viennent ensuite les propositions d’amendements à la loi organique No 10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante, tel que modifié et complété par la loi organique No 13/012 du 19 avril 2013. Pourquoi vouloir la réforme ? A cette question, M. Jonas Tshiombela a répondu que c’est pour amener le système de la RDC au standard international. Il a lancé : « Chez nous tout est personnalisé, la majorité qui était au pouvoir est passé du système de l’élection présidentielle à deux à celui d’un tour pour faire passer son candidat ».

Deuxième raison : les élections de 2005 ont été entachées de beaucoup d’irrégularités. Ce qui a même provoqué des affrontements entre les soldats du candidat Kabila et ceux de son antagoniste Jean-Pierre Bemba.

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Le même scénario s’est répété en 2011 où l’on a vu Étienne Tshisekedi prêter serment à sa résidence de Limete, et Joseph Kabila prêter serment au camp Tshatshi, au lieu que la cérémonie se déroule au Palais de la nation. Même celles de 2018 ont subi le même coup avec Martin Fayulu qui a continué à réclamer la vérité des urnes.

En passant, il a fustigé le comportement de ces politiciens dont un seul individu se porte lui-même candidat, et au même moment, comme député national, député provincial, sénateur. Et qui n’aligne comme suppléants que les membres de sa famille. Ajouter à cela le cas d’un député nommé ministre qui se fait remplacer à l’Assemblée nationale par son épouse. Cela devient une affaire familiale, comme s’il n’y a pas d’autres personnes compétentes dans ces partis politiques qui auraient pu être choisies comme suppléants.

Le président de la NSCC a aussi relevé que la loi électorale présente viole la Constitution pour le cas de la femme. Les femmes sont violées juridiquement, du fait qu’elles ne sont pas représentées au même titre que les hommes. Ce qui est une forme de discrimination. Il a aussi dénoncé le système de seuil, qui est une imagination diabolique pour écarter les autres candidats ayant plutôt eu beaucoup de voix.

Il a en outre émis le vœu que les sénateurs et les gouverneurs soient élus au suffrage universel par le peuple; car il s’est avéré que les députés provinciaux sont pour la plupart corrompus. Le président de la NSCC a enfin fait remarquer qu’il n’est écrit nulle part que le président de la CENI doit être présenté par les confessions religieuses. Il est plutôt dit qu’il vient de la société civile.

Les confessions religieuses doivent plutôt donner un délégué, mais le président de cette institution peut être choisi parmi n’importe quel membre de la société civile. Concernant la caution, il a estimé qu’elle doit être payée par liste, mais non par individu. Il a regretté de voir que cet argent n’entre même pas dans le Trésor public.

D. Mupompa

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