L’épanouissement de la femme en général, l’amélioration de sa santé en particulier, demeure parmi les priorités de la ministre d’État en charge du Genre, Famille et Enfant. Et la patronne du Genre n’hésite pas à encourager toute initiative allant dans ce sens.
C’est dans ce cadre qu’elle s’est entretenue avec une délégation d’Ipass Internationale, une organisation non gouvernementale qui s’intéresse à la santé de la femme, spécialement la santé sexuelle et reproductive.
Le docteur Jean-claude Mulunda, chef de la délégation qui a été reçue par Béatrice Lomeya, a déclaré que sa structure vient apporter son appui au gouvernement congolais à travers la ministre d’État en charge du Genre, Famille et Enfant en ce qui concerne l’amélioration des droits de la femme, précisément ses droits à la santé sexuelle et reproductive lui reconnus par le Protocole de Maputo.
Le chef de la délégation deIpass Internationale s’est dit satisfait d’avoir reçu des informations utiles concernant la poursuite de la mise en œuvre du Protocole de Maputo en République démocratique du Congo. Docteur Jean-Claude Mulunda a rassuré Mme Lomeya que sa structure va appuyer activement la RDC pour la suite de la mise en oeuvre de ce Protocole.
Il sied de signaler qu’Ipass Internationale est une organisation qui œuvre pour la promotion et l’amélioration des droits des femmes, leur droit à la santé sexuelle et reproductive, leur accès aux services de santé de qualité.
Adopté depuis 2003 par l’Union africaine, le protocole à la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique dit “Protocole de Maputo” est le principal instrument juridique africain relatif aux droits des femmes et des filles. Il garantit les droits des femmes, dont leurs droits sexuels et de la reproduction.
La République démocratique du Congo a adhéré à ce Protocole en 2006. C’est seulement en 2018 que le document a été publié dans le journal officiel du pays. Le traité de Maputo est le premier document ratifié par la RDC à reconnaître l’avortement dans certaines conditions comme un droit humain des femmes qui peuvent user de cette prérogative sans restriction ni crainte de quelconque poursuite judiciaire.
Manzu Lydie