Les premiers pas de Barnabé Muakadi marquent un nouveau vent à la Direction Générale des Impôts. Le Directeur Général entrant de la DGI s’est engagé mardi 16 juin 2020 lors de la prise officielle de ses fonctions, à mobiliser le plus des recettes et à ameliorer les conditions sociales des agents.
Discours qui a été très salué par les agents qui se reconnaissent au leadership du nouveau patron. Lui qui vient de la vraie base, connait mieux leurs problèmes.
A la tête de la DGI, Muakadi compte mener son action sur trois axes prioritaires. Il s’agit notamment d’améliorer les conditions sociales et de travail des agents, en plaçant l’homme au centre de l’action, ensuite de relancer la franche collaboration avec la délégation syndicale et enfin de travailler en synergie pour mobiliser davantage des recettes.
Bien que nommé à la tête de cette régie dans une période très particulière, caractérisée par la crise du covid-19, ce fils maison a promis de relever le défi en s’investissant efficacement dans la mobilisation des recettes avec le concours de son équipe.
Barnabé Muakadi compte répondre à l’appel du chef de l’État par des actes sur le terrain. Déterminé, le DG ambitionne de renflouer les caisses de l’État au moment où le taux de croissance est estimé à 0,5% d’ici la fin de l’année.
Pour être rassuré que les stratégies qu’il compte mettre en place produiront les effets escomptés, le Pasteur Muakadi a annoncé un diagnostic général sans complaisance de l’entreprise.
Avec son cursus, son profil et sa compétence, le nouveau manager va imposer son style de gestion m à la DGI. Un chef travailleur mais proche des agents qui fixe des objectifs à atteindre ensemble. Muakadi connaît mieux le système pour y avoir vécu 26 ans. Il aime le challenge car son objectif primordial est d’atteindre ou même dépasser les assignations.
Sachez que la cérémonie de remise et reprise s’est déroulée en présence du Directeur de cabinet du Ministre des Finances qui a insisté sur la nécessité de préserver la paix sociale, de valoriser les ressources humaines et de préserver surtout un climat fructueux avec les contribuables.
Charles Masudi